Les Français qui se chauffent, cuisinent ou font les deux au gaz seront ravis d’apprendre que leur facture d’électricité devrait fortement chuter en juillet 2017. La Commission de Régulation de l’Energie, la CRE, a demandé une forte baisse des tarifs réglementés du gaz bien supérieure à celle initialement prévue.
Les coûts d’Engie bien inférieurs à ce qui était prévu
La Commission de Régulation de l’Energie, lorsqu’elle fixe le prix des tarifs réglementés de l’électricité et du gaz, prend en compte de nombreux paramètres : le coût du gaz en lui-même su le marché de gros, bien évidemment, mais également les coûts supportés par l’énergéticien public pour l’acheminer vers les chaudières et gazinières de la France entière.
C’est ce dernier paramètre qui pose problème : la CRE avait estimé début juin 2017 que les coûts supportés par Engie n’étaient finalement pas aussi élevés qu’initialement calculé. Résultat : la marge d’Engie, entreprise publique, était trop élevée et ce depuis des mois. La CRE a donc estimé nécessaire de faire baisser les tarifs et préconisait, début juin 2017, de les faire chuter de 3,5 %.
Un rattrapage au profit des consommateurs
Selon la CRE, la différence entre les coûts d’Engie et le prix du gaz payé par le consommateur est trop importante. Ainsi, elle a déclaré une baisse de 4,3 % des tarifs réglementés du gaz qui seront pratiqués durant le mois de juillet 2017, c’est beaucoup plus que ce qui était prévu au début du mois de juin.
Cette différence s’explique essentiellement par l’identification, par la CRE, d’un écart entre les recettes et les coûts d’Engie supérieure à ce qu’avait anticipé la CRE. Elle va être compensée, au profit des consommateurs, par une baisse de 1,3 % du tarif réglementé.
De même, 1,8 % compenseront l’évolution des coûts d’approvisionnement d’Engie pour l’an passé et 1,2 % compenseront d’autres baisses des coûts. La somme de toutes ces baisses porte la baisse total du tarif réglementé à 4,3 %.