Le président du Medef, Pierre Gattaz, a souvent été pessimiste concernant l'avenir du pays et la politique économique du gouvernement. Mais pour la rentrée, Pierre Gattaz reprend confiance et veut donner de la confiance aux Français et surtout aux patrons qu'il représente. Pour lui « La France peut rebondir », mais sous certaines conditions.
Une économie française à l'arrêt
C'est dans une note sur son blog personnel que Pierre Gattaz fait le constat de la situation économique de la France. Un constat à la veille du premier conseil des Ministres de la rentrée et qui est particulièrement dur : « on semble découvrir que la France économique est à l'arrêt ». Or, le cri d'alarme il l'avait déjà poussé en juillet, dans un entretien au journal Le Figaro.
Mais voilà, pour Pierre Gattaz il ne faut pas perdre espoir. Notamment, le Pacte de Responsabilité est « la bonne solution » bien qu'il ne soit pas encore entré en vigueur. « Le gouvernement fait ce qu'il faut et va dans la bonne direction » estime le président du Medef, comme en écho à l'annonce de Manuel Valls qui n'entend pas changer de cap politique.
Le pacte de responsabilité ne sera pas suffisant
S'il est une bonne chose, le Pacte de responsabilité ne pourra pas, à lui seul, résoudre les problèmes de la France. Notamment car « les 40 milliards de baisse de charges promises sont encore virtuelles puisqu'elles n'interviendront de façon échelonnée qu'entre maintenant et 2017 » alors que les entreprises sont bien sujettes à la hausse des charges.
D'autres leviers s'offrent alors au gouvernement : « Il faut peser sur des leviers qui peuvent relancer la croissance et qui ne sont pas budgétaires (on les connaît tous : les seuils, le travail le dimanche et le soir, les verrous sectoriels, etc.) ».
Le président du Medef est clair : « la croissance, elle va se chercher, elle se conquiert. Toutes les entreprises le savent ». C'est au gouvernement de faire en sorte que la France la trouve, cette croissance.
Le futur peut être plus rose
En conclusion, dans un élan optimiste, le président du Medef estime que « Les énergies sont là, les motivations aussi ». Mais pour que la France réussisse à se sortir de l'impasse, il n'y a qu'une solution :
« Arrêter de se plaindre et d'attendre, et se bouger, se prendre en main, réagir. »