Les parents doivent d'ores et déjà se préparer à un Noël compliqué pour les jouets et les produits traditionnels de fin d'année. Les budgets risquent d'être plus contraints que d'habitude.
Michel-Edouard Leclerc en est persuadé. Pour pouvoir offrir de beaux jouets cette année à leurs enfants, les ménages vont faire du budget alimentation une variable d'ajustement : ils préféreront arbitrer en faveur « des pâtes premier prix et du vin de pays » plutôt que de sacrifier Noël et les pieds des sapins. Sur BFMTV, le patron de l'enseigne de grande distribution a expliqué que « cela coûtera plus cher d'offrir des jouets à ses enfants » cette année. En cause, la hausse des coûts des transports, ainsi que l'augmentation des prix des licences pour les grandes marques internationales.
Des produits de saison plus onéreux
Le secteur, qui commande actuellement de grands volumes de jouets pour garnir les rayons, affirme aussi que ces derniers ne seront pas les seuls produits de saison à subir des hausses de prix. Ce sera aussi le cas des chocolats. Mais dans ce dernier cas, le dirigeant promet un effort : « Notre intérêt est que la croissance de vente soit là. On va compenser des hausses sur des chocolats, des confiseries ne prenant pas de marges ». Des confiseries plus abordables, mais des jouets plus chers…
Plafonnement des factures d'énergie à 15%
La fin d'année risque donc d'être compliquée pour les budgets des ménages, qui n'ont d'ailleurs pas fini de souffrir. Certes, le gouvernement a promis un plafonnement des factures de gaz et d'électricité en 2023, mais le « bouclier tarifaire » qui limite la hausse à 4% cette année passera à 15%… Et cela représente un effort gigantesque de la part des finances publiques, à hauteur de 45 milliards d'euros.