Six pistes, deux terminaux, le tour sur 76 km2 : le nouvel aéroport d'Istanbul bat tous les records. Et notamment celui de l'affluence attendue avec 90 millions de passagers.
Istanbul : le nouvel aéroport bientôt numéro un mondial
Le nouvel aéroport d'Istanbul, qui devrait voir le jour dans dix ans, pourrait battre tous les records. Tout d'abord par sa capacité d'accueil : avec 90 millions de passagers par an, il devrait ainsi figurer parmi les 5 aéroports les plus fréquentés au monde et pourrait, à terme, accéder à la première marche du podium. Lorsque les quatre phases de construction seront terminées, vers 2028, cet aéroport comptera six pistes et deux terminaux répartis sur un gigantesque site de 76 km2.
Et l'avenir s'annonce sous les plus beaux hospices puisque d'ici dix ans, la capacité d'accueil de l'aéroport devrait même atteindre les 200 millions de passagers par an, selon son futur opérateur IGA. Il se hisserait alors au premier rang des aéroports les plus importants en terme de capacité d'accueil, selon l'organisation mondiale des aéroports Airport Council international (ACI).
Le nombre de passagers devrait passer de 4,1 milliards cette année à 8,2 milliards en 2037 dans le monde
Pour rappel, en 2017, l'aéroport américain d'Atlanta arrivait en tête de ce classement avec 103,9 millions de passagers par an. Il était suivi par Pékin (95,7 millions), Dubaï (88,2 millions), Tokyo (85,4 millions) et Los Angeles 84,5 millions, selon l'organisation mondiale des aéroports Airport Council international (ACI).
Le nouvel aéroport d'Istanbul peut aussi se targuer d'être la première plateforme en Europe de type greenfield, c'est-à-dire construite sur un site vierge, depuis près de 20 ans, d'après les précisions d'ACI.
Des chiffres hors normes mais qui sont liés au nombre croissant de passagers dans le monde. En effet, selon les dernières projections de l'Association internationale du transport aérien (Iata), il devrait même doubler dans les 20 prochaines années pour passer de 4,1 milliards cette année à 8,2 milliards en 2037. L'Iata tire régulièrement la sonnette d'alarme face aux risques de congestion des aéroports et appelle les Etats à investir rapidement dans les infrastructures.