Ce jeudi 19 juin 2014 la situation n'a pas évolué et le bras de fer entre les cheminots et le gouverement continue. La grève qui cause des perturbations dans le pays depuis maintenant 8 jours entre dans sa neuvième journée après une énième reconduction de la part des Assemblées générales. Avec un coût croissant pour l'entreprise ; à l'Assemblée Nationale, le vote continue après l'adoption du premier article du texte de loi mercredi 18 juin 2014 dans la soirée.
Guillaume Pépy demande que la grève s'arrête
Il n'est pas le seul, mais il est sans doute la personne qui peut avoir le plus d'influence sur les grévistes qui n'ont pas tenu compte des appels de Manuel Valls ou de François Hollande : Guillaume Pépy, dans un entretien accordé au journal Le Parisien/ Aujourd'hui en France, a demandé aux grévistes d'arrêter le mouvement.
Ce jeudi 19 juin 2014 ce sera en effet le jour J, le jour où l'Assemblée Nationale va voter (et probablement adopter) la réforme du système ferroviaire visant à faire fusionner la SNCF et la RFF (Réseau Ferré de France).
« La grève doit cesser le plus vite possible tout simplement parce que le Parlement va adopter le projet de loi de Frédéric Cuvillier, qui est l'objet de la grève. » estime le patron du groupe de transports.
De plus, les députés ont déjà adopté le premier article de ce projet de loi, celui concernant la fusion RFF-SNCF dans la soirée du mercredi 18 juin 2014.
Une grève qui a déjà coûté cher à la SNCF
Non seulement le mouvement n'aura plus lieu d'être une fois la réforme votée par les députés, mais, surtout, le mouvement commence à coûter vraiment trop cher à la SNCF pour que les cheminots puissent continuer sans mettre en danger l'entreprise.
Les dernières estimations parlent de près de 153 millions d'euros en tout, entre pertes et compensations. « Si vous prenez un point de comparaison, un autorail coûte 5 millions d'euros. Ça fait donc l'équivalent de 30 autorails » remarque Guillaume Pépy dans les colonnes du Parisien.