« BAE Systems et EADS ont donc décidé qu'il était dans le meilleur intérêt de leurs entreprises et de leurs actionnaires d'abandonner les discussions et de continuer à se concentrer sur leurs stratégies respectives », ont indiqué les deux entreprises. Les dirigeants des deux groupes, Ian King (BAE) et Tom Enders (EADS) ont par ailleurs rassuré les actionnaires en parlant de prochains défis communs.
Dans la foulée de cette annonce, deux réactions à la bourse. A Paris, EADS gagnait rapidement 3% quand BAE Systems perdait 0,12% à Londres.
Et puis une anecdote. Dans un entretien accordé à Décideurs TV, le fils de Serge Dassault, Laurent, numéro 2 du groupe d'aviation, prévoyait déjà l'échec de ce rapprochement, reconnaissant que son aboutissement ne serait pas une bonne nouvelle pour l'entreprise familiale, rapporte Challenges.fr. « C’est la carpe et le lapin (...) une logique d’Etats et pas une logique industrielle », affirme ainsi Laurent Dassaut.
Il prévoyait aussi, en cas d'échec de la fusion EADS-BAE, un autre rapprochement entre trois groupes cette fois-ci : Thales, Safran et... Dassault (qui détient aussi des parts dans ces deux sociétés). Ci-dessous, regardez l'entretien de Laurent Dassault sur Décideurs TV.