L’accord de libre-échange Union européenne/Canada sent-il mauvais ?

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 17 octobre 2013 à 15h53

Le Canada et l'Union Européenne vont sceller l'accord de libre échange négocié dans la douleur depuis quatre ans. Le premier ministre canadien, Stephen Harper, et José Manuel Barroso vont signer l'entente aujourd'hui.

L'accord est d'importance pour les deux zones géographiques. Suite à cette union douanière, le PIB de l'UE doit augmenter de 0,06% (11,6 milliards d'euros par an), quand celui du Canada gonflera de 0,77% (8,2 milliards). Une des principales pierres d'achoppement qui risque de poser problème est l'exportation de fromages : le Canada a en effet accepté de hausser le nombre de tonnes de fromages sans taxes douanières à 30.000 par an, ce qui ne fait pas les affaires des producteurs locaux dont la majorité proviennent du Québec. En revanche, en vertu de plusieurs IGP (Indications géographiques protégées) protégeant le brie ou la feta, l'exportation de certains fromages canadiens restera restreinte.

Si ça coince du côté du fromage, d'autres productions agricoles comme le boeuf ou le porc verront des marchés s'ouvrir en Europe. Sans compter l'industrie et les services : le constructeur d'avions Bombardier et les organismes d'assurances poussaient le gouvernement fédéral canadien à un accord de libre-échange. Cette entente pourrait servir de base aux négociations entre l'UE et les États-Unis.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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