Après avoir complètement remodelé le marché de la téléphonie en France, Free Mobile lorgnerait très sérieusement le marché britannique. Objectif : se faire une place dans un paysage lui aussi en pleine consolidation.
De ce côté-ci de la Manche, le marché de la téléphonie devrait assez rapidement se limiter à trois opérateurs : Free, SFR et Orange/Bouygues. Ces deux derniers sont en négociations depuis quelques semaines et il y a fort à parier qu'un rapprochement interviendra, peut-être dès cette année. Dans ce contexte, les parts de marché des uns et des autres risquent de se figer, offrant des perspectives limitées de croissance.
Relais de croissance
C'est pourquoi Iliad, maison-mère de Free et propriété de Xavier Niel, est à la recherche d'un relais de croissance externe, en dehors de la France. En 2014 déjà, Free déposait sans succès deux offres d'achat pour T-Mobile ; cette fois, c'est le Royaume-Uni que le trublion de la téléphonie viserait. D'après le Financial Times, Iliad aurait pris contact avec l'Ofcom, l'équivalent britannique de l'Arcep, afin d'envisager une implantation outre Manche.
Consolidation
Là-bas aussi, l'heure est à la consolidation, et il y a des opportunités à saisir. Three, numéro quatre du marché, a des vues sur O2, le deuxième opérateur anglais. Ce rapprochement va pousser le nouveau groupe à céder des actifs afin de ne pas attenter à la concurrence, et c'est là où Free pourrait se positionner : en achetant un réseau tout fait, l'opérateur aurait l'occasion de refaire le coup des forfaits à prix cassés, comme en France. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres…