La Francophonie a le vent en poupe et s’est élargie de trois nouveaux membres samedi 13 octobre à Kinshasa, à l’occasion du 14ème sommet de l’organisation. La décision d’accorder directement le statut de membre associé au Qatar fait polémique.
Dans deux ans, à Dakar, pour son 15ème sommet, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) comptera 77 membres – 54 membres de plein droit, 3 membres associés et 20 États observateurs. Samedi 13 octobre à Kinshasa, l’Arménie est devenue membre de plein droit, l’Uruguay a obtenu le statut d’observateur et le Qatar, celui de membre associé.
Le Qatar est donc dispensé de la "case observateur". Que la Francophonie s’élargisse, c’est bon signe. Mais ce qui fait polémique, c’est le sentiment qu’il puisse y avoir certains passe-droits et qu’en l’occurrence le Qatar devienne membre associé sans être passé par la "case observateur" - comme c’est la règle généralement. L’émirat du Golfe bénéficierait donc d’un traitement de faveur qui ferait grincer un certain nombre de dents.
Le Qatar n’est pas francophone. À l’origine de cette polémique, la légitimité du Qatar, qui n’est pas francophone, à entrer dans l’OIF. Certes, il y a déjà parmi les membres de droit des pays dont le français n’est pas la langue nationale – Arménie, Albanie, Égypte, Macédoine, Moldavie ou encore Roumanie -, mais l’attachement de ces pays à la communauté francophone a été largement éprouvée par des années de participation aux structures de la Francophonie.
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