La société Altares vient de diffuser les résultats de son enquête trimestrielle sur les "Défaillances d'entreprises" pour le troisième trimestre 2012.
Bilan : Si les entreprises individuelles résistent, ce sont près de 6000 TPE de 1 à 9 salariés qui entrent en procédure de sauvegarde ce trimestre, soit 12 % de plus que durant l'été 2011. "Alors que sur les six premiers mois de l'année la tendance était encore dans le vert (- 5 %), les tensions se sont accélérées sur l'été 2012", indique l'étude Altares.
Le secteur du bâtiment est fortement touché (+6 %) mais l'immobilier atteint des records avec une hausse de 58 % des défaillances pour les agences immobilières. Au-delà de ces chiffres inquiétants et froids, il est nécessaire de faire pencher notre esprit du côté de l'humain. Une défaillance d'entreprise, c'est le plus souvent un chef d'entreprise et des salariés au moral plombé, des familles inquiètes pour leur avenir.
Notre analyse est que le pire pourrait être à venir si l'on voit les patrons d'entreprise baisser les bras et ne plus lutter. Car si, le plus souvent et par pudeur, ils ne montrent pas leur abattement, ils n'en restent pas moins des hommes avec, eux aussi, leurs défaillances. Nous souhaitions ici répondre à cet appel d'urgence de milliers d'entreprises en indiquant qu'il existe des solutions.
Rien n'est perdu, et la lutte pour l'entreprenariat ne fait peut-être que commencer. Les pouvoirs publics sont désormais avertis. Déjà, il y a quelques mois et à la veille de l'élection présidentielle, j'adressais une lettre ouverte au futur Président de la République pour l'alerter sur la situation des petites entreprises. La Fédération du Pilotage d'Entreprise prenait le relai en proposant 11 actions concrètes pour favoriser le développement des TPE.
Quelles que soient les solutions, il nous semble nécessaire d'avoir une action politique, dans le sens noble du terme ("participant à la vie de la cité"), pour alerter, proposer, convaincre le gouvernement que l'urgence est là, et que des solutions existent. Depuis 18 ans, nous avons fait de la défense du "petit patron" (est-il si petit que ça ?) son cheval de bataille.
Aujourd'hui plus que jamais, il est temps d'apporter une réelle solution à ceux qui représente la force vive de la Nation. Car les résultats sont là. En moyenne, la rentabilité d'une TPE accompagnée par un de nos conseillers augmente sa rentabilité de 30 %. Tous les utilisateurs Rivalis (99 %) gagnent en sérénité, 52 % retrouvent le goût d'investir, et près d'une entreprise sur deux a embauché (47 %).
Ces chiffres n'ont rien de miraculeux : ils sont simplement le résultat d'une méthode éprouvée sur le terrain et d'un réel suivi par un conseiller en pilotage d'entreprise, qui épaule au quotidien le chef d'entreprise et qui dispose des bons outils pour cela. Quand la houle arrive, mieux vaut être deux à la barre pour maintenir le cap. Cela évite l'isolement, les erreurs graves de gestion, la démotivation.
En donnant au chef d'entreprise les moyens d'anticiper, de connaître immédiatement la rentabilité d'un devis et d'avoir un bras droit sur qui compter, nous essayons d'agir ici comme une béquille en cas de difficultés, là comme un tremplin pour se développer. L'objet de notre cri d'alarme n'est pas de privilégier telle ou telle solution. Notre devoir est de répondre aux multiples drames en cours et à venir, en expliquant qu'une solution simple, concrète et qui a fait ses preuves existe.
Si nous ne réagissons pas (qui le fera ?), c'est le marasme qui nous attend tous. Nous pensons que l'action à mener doit inclure les partenaires privilégiés du chef d'entreprise : son expert-comptable et son banquier. Partenaire historique de l'Ordre des Experts Comptables, nous agissons avec l'Ordre des Experts-Comptables et de grandes banques (notamment les Banques Populaires) pour instaurer un triptyque gagnant pour le chef d'entreprise.
L'action mutuelle de l'expert-comptable, du banquier et du conseiller Rivalis forment, nous en sommes convaincus, la clé de voûte de la réussite pour éviter la défaillance et accélérer le développer de nos TPE. Pour conclure, nous espérons que ce cri d'alarme sera entendu et génèrera nombre de commentaires.
A l'instar du récent mouvement des entrepreneurs, dont nous soutenons la démarche, nous sommes aujourd'hui à la disposition des Pouvoirs Publics pour expliquer, démontrer, convaincre que des solutions existent. Quoi qu'il arrive, nous continuons notre combat quotidien aux côtés des chefs d'entreprise.