Avant AirBnb, il y avait Home Exchange (Trocmaison en France). Deux sites sur une liste longue comme le bras vous proposant d'échanger votre logement pour partir en vacances. Cette idée née aux Etats-Unis est devenue très populaire en Europe.
Partir pour moins cher
Home Exchange, start-up discrète, n'a jamais la une des journaux, n'a jamais fait de publicité, mais qui connaît un grand succès en Europe, et particulièrement en France. A vrai dire, il s'agit véritablement de l'ancêtre du concept d'échange de logements.
Sa notoriété n'a jamais été fracassante, mais tous ses utilisateurs en sont particulièrement satisfaits et lui vouent une confiance sans faille. Les Européens sont les premiers fans : 20% des utilisateurs seulement se trouvent aux USA. New York est en tête des offres d'échanges, mais ensuite, l'Europe s'impose : Paris, Londres puis Amsterdam. Les Français sont d'ailleurs les deuxièmes utilisateurs mondiaux du site après les Américains, avec 10.000 abonnés. En tout, ce sont 66.000 propositions d'échanges qui sont disponibles sur le site.
Payant, mais pas plus cher qu'AirBnb
La grande différence entre Home Exchange et la plupart des sites de l'économie de partage : l'accès est payant. La cotisation annuelle est de 130 euros. De quoi freiner les curieux qui voudraient simplement tester le système. Il faut dire que c'est cette cotisation qui garantit le sérieux de l'échange : ne payent que ceux qui sont motivés, et qui veulent vraiment échanger.
Néanmoins, cette cotsation ne rend pas HomeExchange plus cher que ses concurrents. Par exemple (au hasard) : Airbnb, qui facture sur toutes les nuits qu'elle vend, 3% au propriétaire et 6 à 12% au visiteur. Soit 9 à 15% du total. Pour une famille qui utilise Airbnb régulièrement, la facture peut facilement dépasser les 130 euros de la cotisation annuelle de Home Exchange.