La course à la compétitivité des pays, premier facteur qui permet la sortie de la crise économique, n’est pas favorable à la France. Dans le dernier classement Davos du World Economic Forum, le pays perd deux places pour finalement se situer au 23ème rang mondial.
Si la France tire son épingle du jeu au niveau des études, c’est au niveau de l’emploi et des entreprises qu’elle est très mal placée.
La France perd en compétitivité
Le classement de 2012 voyait une France en 21ème position soit immédiatement derrière les 20 économies les plus compétitives du monde. Mais la situation est loin de s’être améliorée et le pays a perdu 2 places au classement 2013. Elle s’éloigne, avec sa 23ème place, des pays les plus performants.
Encore une fois, c’est la Suisse qui domine le classement mondial des pays les plus performants, d’après le World Economic Forum, grâce à des avantages au niveau de l’éducation, des prélèvements ou encore une flexibilité du marché très importante. Et cela fait 5 ans que la Suisse n’a pas cédé sa couronne.
Pourtant, la France a des atouts non négligeables mais qui ne compensent pas certains problèmes liés au milieu du travail et de l’entreprise. C’est notamment sur l’enseignement que la France semble exceller. Au 15ème rang mondial pour les études en mathématiques et sciences, elle se place même au 5ème rang mondial pour les écoles de management.
Entreprendre est difficile en France
Mais la compétitivité ce ne sont pas seulement les études, loin de là. C’est surtout entreprendre et faciliter les entreprises dans leur essor. Mais sur ce point la France s’affiche comme un mauvais élève d’après le classement du World Economic Forum qui d’ailleurs justifie la 23ème place mondiale de la France par « les préoccupations des chefs d’entreprises concernant la santé du secteur financier ».
Le secteur macroéconomique français est au 73ème rang sur les 148 pays étudiés dans le classement Davos tandis que l’efficacité du marché du travail est au 71ème rang dans l’hexagone. En cause : une flexibilité du marché du travail qui n’est pas au rendez-vous. Les auteurs du classement l’estiment si strict, à cause des règles d’embauche et de licenciement et les problèmes entre employés et employeurs, que le pays se situe à la 116ème place du classement mondial.
Les impôts et la réglementation finissent d’achever la compétitivité de la France qui se situe alors au 137ème rang pour les réglementations et au 134ème rang pour le niveau d’imposition de ses habitants et de ses entreprises.