L’exploration de la Lune sera l’un des grands défis des années à venir. Pour se positionner, la France vient de signer des accords pour rejoindre le programme américain de la NASA.
Signature des accords Artemis
Le programme d’exploration de la Lune est porté par les États-Unis. Une vingtaine de pays dont le Brésil, le Canada et la France viennent de le rejoindre. L’agence spatiale française vient de signer les accords Artemis. Ils posent les bases du futur projet sur la Lune. Dès 2025, des astronautes seront à nouveau envoyés en mission, plus de 50 ans après la mission Apollo 11 marquant les premiers pas de l’Homme sur la Lune.
L’enjeu derrière ce projet est d’établir une présence humaine durable. Autre enjeu de cette future mission, la création de la station baptisée Lunar Gateway. Elle sera montée en orbite autour de la Lune et servira de base de lancement pour de prochains vols vers des destinations encore plus lointaines.
Les activités sur la Lune encadrées
Ces accords doivent surtout servir de base pour définir les règles en matière d’exploration de la Lune. Les signataires se sont mis d’accord sur une dizaine de principes. On retrouve la transparence sur les missions, une assistance au personnel en cas de détresse ou encore une préservation des sites historiques. Ces mesures s’appliquent aussi à l’exploration de la planète Mars ou des astéroïdes. La plus controversée reste la délimitation de possibles zones de sécurité au cas où.
Parmi les pays signataires, la plupart des grandes puissances y ont adhéré. Il en manque deux, et pas des moindres : la Chine et la Russie. Ces deux pays préfèrent prendre leurs distances avec Washington sur la conquête de l’espace. Ils prévoient de construire ensemble leur propre station.