Walmart, Exxon Mobil, Chevron ... : les 500 plus gros chiffres d'affaires des États-Unis viennent d'être dévoilés. Si les trois « lauréats » de l'année dernière ont conservé leur place, d'autres ont sensiblement amélioré ou dégradé leur positions. Passage en revue de ces vedettes du marché américain.
Walmart
90% des Américains y font leurs courses au moins une fois par an. Mais l'entreprise est loin de connaître une stagnation : forte de ces « supercenters » (hypermarchés en grande banlieue), l'enseigne se développe activement au cœur des villes avec son format urbain « Walmart Express ». Le site de l'enseigne connaît également son heure de gloire : au lieu d'aller dans une « supercenter », il est désormais possible de commander sur le site et récupérer sa marchandise dans un Express.
Exxon Mobil, le géant de la distribution
Le géant énergétique ne compte pas délaisser sa filière star, l'extraction de pétrole. L'activité bat son plein : Exxon Mobil exploite depuis un an une raffinerie au Canada, compte reprendre le projet Deepwater dans le Golfe du Mexique et a annoncé la semaine dernière l'investissement d'un milliard de dollars en Belgique, dans la raffinerie d'Anvers. Témoignage de la viabilité de l'activité d'Exxon Mobil, sa place : au lancement du Fortune 500, en 1955, la multinationale était également classée deuxième. Toutefois, il ne faut pas oublier que le son chiffre d'affaires a connu un repli de 9,4 % par rapprot à l'année dernière et que ses profits ont baissé de 27,4 % sur la même période.
Chevron, le plus gros pétrolier au monde
L'autre géant pétrolier d'outre-Atlantique a également connu un repli l'année dernière, même si le sien a été plus limité (5,4 %). L'entreprise explique cette contraction par une baisse du prix du pétrole et des marges, ainsi que par de moindres plus-values sur la vente de ses actifs et des investissements importants. En s'attendant à une hausse de production, Chevron reste optimiste pour ses résultats de 2014.
Les « stars » du classement de Forbes
Au-delà des têtes historiques du palmarès, plusieurs entreprises attirent l'attention du fait de l'envolée spectaculaire du prix de leurs actions. Les « champions de la bourse», c'est Fannie Mae et Freddie Mac : ces banques spécialisées dans les prêts immobiliers ont subi des pertes énormes lorsque le marché immobilier américain s'est effondré. Néanmoins, leurs actions ont gagné 1080,4 % et 1002,7 % sur un an respectivement.
Autre « champion » - Best Buy, l'équivalent américain de Darty. Le roi du marché de l'électronique s'est fixé des objectifs ambitieux : refondre son site Internet, nouer des partenariats avec Microsoft et Samsung, créer « des magasins au sein des magasins », et rapprocher encore plus son activité de vente par Internet de la vente en magasin. Ces projets attendent encore leur réalisation, mais l'effet d'annonce s'est bien fait sentir : l'action a gagné 244 % sur un an.
Enfin, parmi les autres grands gagnants de l'année : Delta Airlines (133 %), Facebook (105 %) et Manpower (105 %).