Depuis plusieurs années déjà, tout un tas d’entreprises ont changé de modèle économique, en faisant miroiter aux consommateurs une “aubaine”, une “bonne affaire”. C’est le cas de toutes les formules “au forfait” et sur “abonnement”.
Une multiplication des formules d'abonnements
Le dernier à s'être converti, c’est Disney. Jusqu’ici, le géant américain du divertissement vivait de la sortie en salle de ses films, et de leur vente, ensuite, en DVD, ou en VOD. En proposant un abonnement à Disney+ pour moins de 7 euros, Mickey prétend faire un cadeau aux parents et aux enfants : plus besoin d’acheter des DVD à 10 ou 20 euros, ou de louer un film le week-end pour occuper les enfants. Ils peuvent regarder tous les Disney quand ils veulent, gratuitement.
Mais en réalité derrière, tous les mois, 7 euros tombent dans la poche d’oncle Picsou. Multiplié par au minimum 50 millions d’abonnés dans le monde, depuis le lancement du service. Le calcul est vite fait : à Noël, des milliards de talers, la monnaie de Donaldville, vont rejoindre le coffre-fort de son oncle.
Des abonnements mensuels coûteux
Le pire, c’est que la plupart des abonnés aux services de streaming vidéo ne se rendent pas compte que 7, 8, 10, 12 euros sortent de leur poche tous les mois, qu’ils s’en servent, ou pas. La semaine dernière, la direction de la répression des fraudes a lancé un avertissement aux consommateurs : méfiez-vous des abonnements cachés.
Ce sont par exemple ces pseudos services de TV sur mobile, qui apparaissent en pub sur votre smartphone. Un doigt qui glisse, et vous voilà abonné à un service inutile, dont le montant est prélevé sur votre facture téléphonique. Pensez à aller faire un tour dans l’application de votre opérateur, à l’onglet “abonnement”. Mais surtout, demandez-vous si certains abonnements que vous avez souscrits volontairement, pensant faire une bonne affaire, sont bien pertinents.