Les formules d’abonnements : un service coûteux sur la durée

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 8 juillet 2020 à 16h30
Disney Abonnement Mensuel
@shutter - © Economie Matin
7 eurosL'abonnement à Disney+ coûte moins de 7 euros.

Depuis plusieurs années déjà, tout un tas d’entreprises ont changé de modèle économique, en faisant miroiter aux consommateurs une “aubaine”, une “bonne affaire”. C’est le cas de toutes les formules “au forfait” et sur “abonnement”.

Une multiplication des formules d'abonnements

Le dernier à s'être converti, c’est Disney. Jusqu’ici, le géant américain du divertissement vivait de la sortie en salle de ses films, et de leur vente, ensuite, en DVD, ou en VOD. En proposant un abonnement à Disney+ pour moins de 7 euros, Mickey prétend faire un cadeau aux parents et aux enfants : plus besoin d’acheter des DVD à 10 ou 20 euros, ou de louer un film le week-end pour occuper les enfants. Ils peuvent regarder tous les Disney quand ils veulent, gratuitement.

Mais en réalité derrière, tous les mois, 7 euros tombent dans la poche d’oncle Picsou. Multiplié par au minimum 50 millions d’abonnés dans le monde, depuis le lancement du service. Le calcul est vite fait : à Noël, des milliards de talers, la monnaie de Donaldville, vont rejoindre le coffre-fort de son oncle.

Des abonnements mensuels coûteux

Le pire, c’est que la plupart des abonnés aux services de streaming vidéo ne se rendent pas compte que 7, 8, 10, 12 euros sortent de leur poche tous les mois, qu’ils s’en servent, ou pas. La semaine dernière, la direction de la répression des fraudes a lancé un avertissement aux consommateurs : méfiez-vous des abonnements cachés.

Ce sont par exemple ces pseudos services de TV sur mobile, qui apparaissent en pub sur votre smartphone. Un doigt qui glisse, et vous voilà abonné à un service inutile, dont le montant est prélevé sur votre facture téléphonique. Pensez à aller faire un tour dans l’application de votre opérateur, à l’onglet “abonnement”. Mais surtout, demandez-vous si certains abonnements que vous avez souscrits volontairement, pensant faire une bonne affaire, sont bien pertinents.

Une réaction ? Laissez un commentaire

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

Aucun commentaire à «Les formules d’abonnements : un service coûteux sur la durée»

Laisser un commentaire

* Champs requis