Si les Tesla ont déjà l'option "voiture autonome" et que des accidents mortels ont déjà eu lieu, ça n'empêche pas les concurrents de la firme d'Elon Musk de continuer le développement de leurs propres modèles. Tous les grands constructeurs sont sur le créneau, que ce soit au niveau du 100 % électrique ou du 100 % autonome (ou des deux) ; mais Ford a déjà en tête une date de commercialisation.
Des voitures 100 % autonomes d'ici 5 ans mais...
Le constructeur automobile historique Ford est sur les starting blocks pour la commercialisation de voitures autonomes, un segment de marché qui, comme le 100 % électrique, a de bonnes chances de devenir un levier de croissance pour l'industrie automobile dans les décennies à venir. Le groupe espère lancer son premier modèle dès 2021 et il sera disponible à l'achat.
Pour ce faire, les investissements de Ford sont énormes à commencer par le parc de voitures expérimentales qui est désormais de 30 véhicules du modèle Ford Mondeo. Pour Mark Fields, PDG de Ford, le constructeur américain tient là l'occasion de reproduire la révolution du fondateur de l'entreprise qui a lancé la production en masse de la Ford Model T et a même donné le nom à un mouvement industriel : le Fordisme.
... ce ne sera pas pour les privés
Si le groupe veut vendre des véhicules autonomes dès 2021, il y a encore de nombreuses étapes à franchir autant sur le développement que la sécurité ou encore la réglementation. Ce n'est donc pas étonnant si Ford ne compte pas vendre de voitures autonomes à l'Américain moyen dans 5 ans. Les premiers modèles seront réservés aux entreprises et plus particulièrement aux transports de personne.
Ford a bien évidemment en vue les divers Uber, Lyft et consorts dont la croissance fulgurante ne manque pas de causer des problèmes un peu partout dans le monde. Une preuve que ces services sont la cible privilégiée des voitures autonomes ? Uber a lui-même en projet de créer sa propre voiture autonome et a débauché de gros ingénieurs un peu partout dans la Silicon Valley pour y parvenir.
A terme, il est évident que la start-up à la valorisation record veut s'affranchir de ses conducteurs pour ne faire rouler que des voitures autonomes... qu'il ne faudra pas payer.