Une étude interdisciplinaire, à laquelle participent plusieurs laboratoires de l'Institut Pierre Simon Laplace (IPSL), a évalué l'impact que pourrait avoir, au cours du 21e siècle, une fonte accélérée de la calotte de glace groenlandaise sur un des écosystèmes agricoles les plus vulnérables de la planète, le Sahel, et sur ses populations.
Une étude interdisciplinaire récente, à laquelle participent plusieurs laboratoires, a évalué l'impact que pourrait avoir, au cours du 21e siècle, une fonte accélérée du Groenland sur le Sahel.
Selon cette étude, l'aridification régionale ferait disparaître la culture vivrière de sorgho et de millet, entraînant l'exode de dizaines, voire de centaines, de millions de personnes. Cette étude a été publiée le 6 juin dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences des Etats-Unis (PNAS) dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences des Etats-Unis (PNAS).
Vastes débâcles d'icebergs et instabilité des glaciers
Dans un communiqué, l'Institut Pierre Simon Laplace explique que, loin d'être un processus continu, la fonte d'une calotte glaciaire se produit par secousses. Le niveau de la mer s'élève, le sol remonte, des masses glaciaires glissent et se détachent... Si les phénomènes physiques en jeu sont difficiles à modéliser, les paléoclimatologues ont pu documenter de tels événements, tels que ceux dits de Heinrich.
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