Le marché du streaming musical intéresse de plus en plus de groupes, le dernier à avoir annoncé une possible entrée dans le secteur étant le géant Amazon. Mais la FNAC vient de lancer une offre hyperconcurrentielle qui risque de mettre les bâtons dans les roues d’Amazon : FNAC Jukebox.
Un projet de longue date
La volonté de la FNAC de se réinventer ne date pas d’hier dans un marché de la culture qui est en berne. Entre le téléchargement illégal et les offres de VOD, les dvd et les cd ont du mal à retrouver un public. Et la crise économique n’aide pas vraiment.
Lancé ce lundi 3 mars 2014, FNAC Jukebox se veut donc l’arme secrète de la FNAC pour reconquérir le marché musical et surtout pour conquérir un marché du streaming qui reste secondaire en France avec seulement un million de personnes qui auraient adhéré à une offre payante.
Pour Frédérique Giavarini, directrice de la stratégie de la FNAC, c’est simple : Une grande majorité de Français ne connaissent pas les offres de streaming ». La FNAC pourrait donc changer la donne.
2 euros pour 200 chansons par mois
Alors que Deezer et Spotify, les leaders du marché en France, ont une offre illimitée pour l’ensemble des albums et chansons disponibles pour une dizaine d’euros, la FNAC a décidé de jouer la carte du loow-cost mais en limitant le nombre de chansons : 2 euros pour 200 chansons à choisir chaque mois pour une écoute illimitée. Soit 1 centime la chanson.
Une offre qui est complétée par une offre à 4,99 euros pour l’ensemble du catalogue écoutable sur PC et par une offre à 9,99 euros pour une écoute illimitée de toutes les chansons sur mobile et hors connexion, exactement comme le proposent ses concurrents directs.
De plus, l’offre FNAC Jukebox permettra aux amateurs de cd et de vinyles de retrouver également dans leur compte les supports matériels achetés en magasin, grâce au système Digicopy. Une possibilité qu’offre uniquement la FNAC et qui pourrait facilement être appréciée par les abonnés à l’offre low-cost, mais qui n’a aucun intérêt pour les autres.