Peu présente dans les portefeuilles, le billet de 500 euros va peu à peu complètement disparaitre de la circulation. Les deux derniers pays à émettre la coupure violette ont cessé de l’imprimer.
Le 27 janvier, 17 banques centrales des pays de la zone euro ont cessé l’émission du billet de 50 euros. Cette décision, prise par la Banque centrale européenne dès 2016, donnait toutefois à l’Allemagne et à l’Autriche un délai de grâce pour poursuivre l’impression du gros billet violet. Les deux pays avait obtenu une « transition en douceur » afin d’habituer les consommateurs à la disparition à venir de la coupure. Ces derniers sont parmi les plus férus, dans la zone euro, des achats en argent liquide. Les banques centrales allemande et autrichienne en ont arrêté l’émission ce vendredi 26 avril.
Délai de grâce pour l’Allemagne et l’Autriche
Le billet de 500 euros a mauvaise réputation. C’est en effet la coupure de prédilection des filières de financement du terrorisme, du blanchiment d’argent, et de la contrefaçon. De plus, ce billet est souvent rejeté par les commerçants, par conséquent on le trouve assez peu en circulation. Pour réduire la contrefaçon, la BCE a émis de nouveaux billets de 5, 10, 20 et 50 euros dotés de mesures de sécurité supplémentaires. Les coupures de 100 et 200 euros qui entreront en circulation le 28 mai en bénéficient également.
Toujours échangeable
Que les possesseurs de billets de 500 euros se rassurent, il est toujours possible de payer avec, chez les commerçants qui l’acceptent, et échangés dans les guichets des banques. La Banque centrale européenne n’a cependant pas indiqué jusqu’à quand ces échanges seront possibles : dans le doute, mieux vaut donc ne pas tarder.