Fin de l’accès libre pour le Doliprane, l’ibuprofène et l’aspirine

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Par Perrine de Robien Modifié le 17 décembre 2019 à 16h14
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@shutter - © Economie Matin
15 janvier 2020Retenez le 15 janvier 2020, date à laquelle l'accès libre du Doliprane et des AINS est supprimé.

Afin de favoriser leur bon usage, l’Agence nationale du médicament supprime, dès le 15 janvier 2020, la vente en libre accès du paracétamol, de l’ibuprofène et de l’aspirine.

Paracétamol, aspirine et ibuprofène ne seront plus en libre accès

Le paracétamol -vendu en France sous le nom de Doliprane ou Dafalgan- et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène et aspirine) sont des médicaments très populaires et beaucoup vendus en pharmacie. Ils sont utilisés en automédication pour soigner la douleur ou la fièvre et peuvent être placés en libre accès dans les officines. Mais à compter du 15 janvier, il ne sera plus possible de se servir soi-même.

Dans un communiqué publié ce mardi 17 décembre 2019, l’Agence nationale du médicament (ANSM) précise que dès la mi-janvier « ces médicaments ne pourront plus être présentés en libre accès dans les pharmacies, renforçant ainsi le rôle de conseil du pharmacien auprès des patients qui souhaitent en disposer sans ordonnance ». Cette décision a été prise afin de « favoriser le bon usage de ces médicaments d’utilisation courante ».

Toujours pas besoin d’ordonnance pour se procurer ces médicaments

Rassurez-vous, cela ne signifie pas qu’il faudra avoir une ordonnance pour acheter du Doliprane ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). C’est juste qu’ils seront désormais placés derrière le comptoir du pharmacien et qu’il faudra s’adresser à lui pour en acheter. C’est d’ailleurs le cas dans la plupart des officines et il ne devrait pas y avoir de gros changements.

Autre disposition qui devrait bientôt apparaitre, la présence d’un message sur les boîtes des médicaments contenant du paracétamol afin d’alerter sur le risque pour le foie en cas de surdosage. Une précaution qui doit permettre d’éviter des drames. L’affaire Naomi Musanga, cette jeune femme qui est morte après avoir pris trop de Doliprane, reste en effet dans les mémoires.

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Journaliste spécialisée dans la santé et l'économie.

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