Mesdames, vous avez une bonne situation financière ? Vous partagez votre vie avec un mari aimant ou/et un amant marié ? Alors il y a de fortes chances que vous soyez comblées sexuellement.
C’est ce que rapporte une étude de santé publique espagnole à laquelle ont participé près de 10 000 femmes issues de différentes catégories sociales. Les résultats montrent que plus les femmes ont fait des études et ont un revenu important, plus elles sont épanouies sous la couette.
Par exemple, 93 % des femmes ayant suivi un cursus universitaire se disent satisfaites de leurs ébats amoureux quand 82 % d’entre elles, ayant arrêté leurs études à la fin du premier cycle, le sont.
Pourquoi cet écart ?
Les femmes qui ont fait des études et au revenu élévé sont plus libérées. Elles utilisent davantage de moyens de contraception : 81 % des femmes appartenant à la catégorie supérieure déclarent avoir recours à la pilule contre 62 % chez les femmes dont le niveau d’éducation est plus faible. Les femmes "cadresse" se sentent plus en sécurité contre les risques de tomber enceinte ou d’attraper des maladies sexuellement transmissibles. Par conséquent, elles sont plus épanouies et peuvent se donner à cœur joie aux plaisirs de la chair.
Une autre explication permet de justifier cet écart : le stress.
Une femme aux revenus moindres aura plus de chance de fonder une famille nombreuse qu’une femme d’une catégorie sociale supérieure. Le contraceptif a un coût…que toutes ne peuvent pas se permettre.
Fonder une famille nombreuse avec des revenus faibles multiplie le stress : un salaire bas mais toujours plus de bouches à nourrir auquel s’ajoute un loyer à payer, des factures, des frais de scolarité et la liste est encore longue … Logiquement, ces difficultés financières génèrent une certaine forme d’angoisse, d’inquiétude qui, quand elles sont mêlées au surmenage ne favorise pas une vie sexuelle développée.
De plus, le stress développe chez la plupart des femmes un excès de cortisone qui fait chuter la libido. Scientifiquement prouvé, sexuellement redouté.
Quant aux femmes plus aisées, elles ont généralement moins d’enfants, plus de temps à s’accorder pour ainsi se faire belle et plaire à leurs moitiés.
Comme disait Henri Salvador, « le travail c’est la santé » , mais le plus rémunéré possible c’est encore mieux…