Une monnaie qui fait de tels yoyos, c’est quasi du jamais vu. Le bitcoin valait au début 2017 seulement 900 $. A la fin de l’année, il en valait près de 20 000 ! Mais son avenir n’est pas tout rose.
Une chute libre, en quelques heures
C’est à vous donner des sueurs froides. Si vous investissez dans un bitcoin, mieux vaut rester en toutes circonstances, sous peine d’exploser de joie en voyant votre fortune -virtuelle- multipliée par vingt, en l’espace de quelques mois, ou fondre comme neige au soleil, en l’espace de quelques heures !
Comme l’explique un article des Echos, après avoir perdu près de 2 000 $ en quelques heures, tombant au-dessous des 10 000 $, le bitcoin est remonté ce jeudi 18 janvier 2018 au-dessus des 11 000 $, dépassant les 12 000 $ sur certaines plates-formes, notamment en Asie.
Mais il y a encore moins d’un mois, le 17 décembre par exemple, le bitcoin avait atteint la somme record de 19 891 $ ! Alors qu’il avait démarré l’année timidement, à 900 $ en janvier.
Vers une réglementation du bitcoin ?
Mais la plus célèbre des cryptomonnaies, sans banque centrale ni pièces ou billets, pourrait avoir de sombres jours devant elle. En effet, la Chine et la Corée du Sud, deux pays où le bitcoin est très prisé des investisseurs, ont annoncé leur volonté de mieux encadrer cette monnaie.
Ce n’est pas tout : plusieurs plateformes de transaction se sont fait pirater ces derniers mois et les avertissements des autorités financières de différents pays, dont la France, se multiplient.
Ainsi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé lundi 15 janvier la mise en place d'une mission de vigilance sur cet actif mal compris et largement vendu comme étant une monnaie virtuelle aux fortes possibilités spéculatives.
C'est Jean-Pierre Landau, ancien sous-gouverneur de la Banque de France, qui aura pour rôle de diriger cette mission qui devra présenter « des orientations sur l'évolution de la réglementation pour mieux maîtriser le développement (du bitcoin) et empêcher (son) utilisation à des fins d'évasion fiscale, de blanchiment ou de financement d'activités criminelles ou de terrorisme » selon les propos de Bruno Le Maire.