Les journées se font plus froides et, bientôt, le répit accordé par l'heure légale aura disparu (la France changera d'heure la nuit du 29 au 30 octobre 2016) ce qui fait que le soleil se couchera plus tôt. Sur ces bonnes bases, la CRE devrait annoncer une hausse des tarifs réglementés du gaz conduisant à une hausse de la facture des ménages français. Une hausse qui ne sera d'ailleurs pas négligeable.
La hausse du pétrole entraînera une hausse des tarifs réglementés du gaz
Il fallait s'y attendre : la volonté de l'OPEP de faire remonter les prix du pétrole sur le marché international devraient influencer le pouvoir d'achat des Français. Déjà, à la pompe, la hausse sera directe et remplir son réservoir reviendra plus cher. Mais la hausse du prix du pétrole influencera également, et ça a déjà commencé, les tarifs réglementés du gaz.
Utilisé par 7 millions de Français, le gaz de ville est indexé en partie sur le prix du pétrole. L'accord de l'OPEP trouvé à Alger a déjà fait passer le prix du brut au-dessus des 50 dollars le baril à Londres et la CRE, selon les informations du Figaro, va répercuter cette hausse sur les tarifs réglementés pratiqués par Engie.
Une hausse de 1,6 % du prix du gaz en novembre 2016
Le prix du gaz est donc très fluctuant en ce deuxième semestre 2016. Après des hausses diverses durant l'été, dont celle de août 2016 qui a fait grimper le prix de 2,3 %, les tarifs réglementés avaient chuté de 0,8 % en octobre 2016.
Le mois de novembre inverse la tendance avec une hausse de 1,6 % qui risque de coûter cher : les jours se raccourcissent et les températures baissent : les ménages se chauffant au gaz vont donc consommer plus, et plus cher.
Mais il reste un espoir : la réunion de l'OPEP de Vienne du 30 novembre 2016. C'est là que l'accord visant à réduire la production de pétrole et à faire augmenter le prix devrait être acté mais certains spécialistes commencent à douter que ça se fasse vraiment.