Je consomme, tu consommes, vous consommez ... Ce cercle vital pour notre économie est aussi vicieux : il pollue et il coute.
Pour sortir de ce cercle, la transition énergétique est l'une des principales solutions proposées à travers le monde. Avec une facture énergétique de 60 milliards d'euros en 2011, soit 90% de son déficit commercial, la France ne peut faire l'impasse sur cette question : elle a d'ailleurs instauré un débat national sur le sujet qui se clôturera à l'automne 2013 par un projet de loi.
Intrinsèquement à la transition énergétique, l'efficacité énergétique est le fait de consommer moins pour produire autant. Concrètement, une entreprise mettant en place ce concept s'engage à consommer moins d'énergie en mettant en place une politique d'innovation durable dans son processus : dans les industries, cela passera par de nouveaux moyens de conditionnement ou de production chaud/froid (fours à inductions, réfrigérateurs magnétiques etc ..) tandis que le tertiaire se tournera vers des bâtiments certifiés HQE.
Et le concept marche. D'ici à 2020, poussé par l'augmentation du prix de l'énergie mais également par les contraintes légales imposées par l'Europe sur la réduction des gaz à effet de serre, l'UE s'est imposé 20% de réduction des gaz à effet de serre, 20% d'amélioration de l'efficacité énergétique et 20% de sources d'énergies renouvelables : un marché en plein boom !
Avec 100 000 emplois verts créés en trois ans, l'efficacité énergétique n'est pas en reste : elle occupe 26% du marché de l'emploi du développement durable et se situe au deuxième rang derrière les énergies renouvelables. Ainsi, avec une hausse de 125% des offres sur les 6 derniers mois, ce sont 575 offres qui ont été émises : Ingénieur et techniciens sont les profils les plus recherchés justes après les commerciaux et chargés d'affaire.
Mais on peut encore faire plus : selon une étude menée par la banque allemande KfW, un financement public de 1,4 milliard d'euros dans ce marché conduirait à la création de 197 000 emplois directs. Rien que dans le bâtiment, secteur privilégié du marché de l'efficacité énergétique, ce sont entre 100 et 150 000 emplois qui seraient maintenus.
Une opportunité certaine dans le contexte actuel, et qui plus est, durable !