Eco Digest du 15 mai 2012 (2) – Mark Zuckerberg aime créer la surprise. Hier soir, alors qu’il fêtait ses 28 ans, il a laissé filtrer dans le Wall Street Journal que la fourchette de prix de l’action Facebook avait été relevée : elle s'établit désormais entre 34 et 38 dollars (26 et 30 euros) le titre, et non plus entre 28 et 35 dollars, comme le groupe l’avait annoncé le 4 mai dernier. “Un signe de l’appétit des investisseurs” souligne le journal, à 4 jours de l’introduction en bourse du plus grand réseau social au monde. Ainsi la valorisation de Facebook est estimée entre 93 et 104 milliards de dollars (73 et 81 milliards d'euros)... la fameuse barre des 100 milliards est donc dépassée.
Mark Zuckerberg ne fera pas le déplacement à New York vendredi, jour de l’entrée en bourse sur le Nasdaq, la bourse électronique new-yorkaise. Le patron de Facebook sonnera la cloche depuis le QG de Menlo Park, en Californie. Il faudra, du coup, qu’il se lève tôt : avec le décalage horaire de 3 heure entre la Californie et la côte Est des États-Unis, il sera 6h00 à la montre du jeune patron quand la cloche retentira à New York.
- les actionnaires américains de Facebook ne trinqueront pas au Havana Club vendredi. Pernod Ricard, détenteur de la marque de rhum, n’a pas récupéré la licence pour les États-Unis, sur décision de justice, depuis l’an dernier. Le groupe français de spiritueux avait saisi la Cour Suprême, mais en vain. Un sacré coup dur pour Pernod Ricard : les États-Unis est le premier marché mondial du rhum, avec 40 % des ventes. Ne reste plus qu’à attendre la levée de l’embargo sur Cuba.
- 274.000 : c’est le nombre de clients perdus par SFR en 3 mois. Effet Free Mobile. L’opérateur ne s’avoue pas vaincu et va lancer plusieurs services, dont un de type “dropbox” pour mobile, ainsi qu’une nouvelle marque, Buzz Mobile, pour les appels internationaux.
- Flammarion n’a toujours pas de repreneur. La maison mère italienne de l’éditeur français, RCS, devait se prononcer hier entre Gallimard et Albin Michel, les deux candidats au rachat. Manifestement, leurs offres n’ont pas été suffisantes et Flammarion est toujours à vendre. Selon la presse transalpine, RCS attend 300 millions d’euros de la cession de la maison d’édition.