Amazon, Google et les autres doivent s'en mordre les doigts : ils y croyaient à la livraison par drone. Même La Poste y croit pour la France. Mais voilà que la FAA, la Federal Aviation Administration, leur ferme la porte au nez. La première réglementation met les bâtons dans les roues (les hélices ?) des drones livreurs. A moins que le lobbying ne fasse bien son travail.
Les drones ça a du bon pour la FAA
La FAA n'est pas dupe : au-delà du côté commercial qu'y voient Amazon et Google, les drones sont intéressants pour plusieurs raisons. Pour la première fois l'administration américaine l'admet formellement et chiffre même à 100 millions de dollars les économies diverses issues de l'utilisation de drones pour des missions aujourd'hui réalisées par des humains.
Que ce soient des missions de reconnaissance photographique aérienne, des missions de police, de surveillance, de sauvetage, les drones peuvent être utiles. Raison pour laquelle la FAA n'a pas complètement fermé la porte aux drones. Mais elle va en limiter l'usage.
Pas de livraison par drone
Si les drones sont utiles, ils ne pourront pas livrer de colis. La FAA, dans cette nouvelle réglementation qui devrait entrer en vigueur en septembre 2015 (mais qui risque de prendre plus longtemps à être finalisée), devrait formellement interdire aux drones de lâcher des objets. Les colis, c'est pas pour tout de suite.
De plus, les drones ne pourront pas survoler les foules et les pilotes devront toujours avoir le contact visuel avec l'appareil. Il n'y aura pas de grande salle où les livreurs Amazon joueront avec des joysticks. Ni même de drone automatisé qui volerait grâce à des coordonnées GPS.