Une grande majorité de nos problèmes actuels viennent de la surpopulation dans les grandes métropoles. La solution: retourner vivre au pays.
L’exode rural des 19ème et 20ème siècle qui a poussé hors de nos campagnes, de nos 35000 villes et villages de France (de moins de 10000 habitants) des millions de nos concitoyens vers les grandes métropoles nationales (dont la région parisienne), cet exode a bouleversé le monde économique, industriel, agricole, financier, sociétal, que notre pays, que le monde connaissait depuis plus de 4000 ans.
Cet exode s’est effectué par un mécanisme des plus naturels. Il a fallu aller vers les endroits où se trouvait le travail. Du fait de la mécanisation de plus en plus poussée et intensive de l’agriculture, des millions de Françaises et de Français, pour continuer à vivre et nourrir leur famille sont allés travailler dans l’industrie et le service, là où l’offre d’emploi était en croissance perpétuelle. Après des siècles, voire des millénaires, d’un mode de fonctionnement économique proche de l’agriculture, de l’élevage et du petit commerce, la donne changeait brutalement.
Il a fallu s’adapter.
Des villes surpeuplées
Un seul chiffre. Plus de 9 millions, supplémentaires, de nos concitoyens sont partis vivre dans les grandes villes en trois décennies. Relation de cause à effet, la loi de l’offre et de la demande rentre en vigueur. Prix des loyers et prix d’achat de l’immobilier en hausse dans les grandes villes, en baisse dans nos campagnes.
Au problème de l’immobilier reste à rajouter la distance foyer-travail, la pollution, le stress, la santé, la “mal bouffe”, la pauvreté. Ce sont les principales conséquences d’une telle concentration de population. Certes la France rurale a perdu un grand nombre d’emplois depuis des décennies (dû à cet exode rural) mais ce n’est pas pour cela que des millions de nouveaux citadins sont en mesure de retrouver de nos jours ces emplois dans les grande villes. Ils y trouvent désormais pour un grand nombre plutôt du chômage, de la solitude, et pour certains la pauvreté.
Alors quel choix faire? Être pauvre, être sans emploi, être malheureux, seul, dans une grande métropole, ou plutôt retrouver le goût de vivre, une nouvelle chance, de nouveaux amis, de la famille, de nouveaux emplois, des loyers moins chers, une autre qualité de vie, dans nos villes et villages de France où il fait bon vivre ?
Cet exode urbain autour duquel il faut travailler aura inéluctablement un impact global sur la vie de la nation.
Revenir au pays
- Faire revenir vivre les hommes, les femmes, les enfants, les personnes âgées, dans nos territoires, re-modèlera totalement notre mode de vie à la française.
- Faire revenir un grand nombre de nos concitoyens, au pays, c’est faire revenir des enfants, rouvrir des crèches, des écoles, des collèges, c’est faire rouvrir certaines administrations.
- Faire revenir au pays, c’est redistribuer le travail et la masse monétaire d’une autre manière, c’est attirer de nouveaux consommateurs pour l’ensemble des petits commerces (c’est donc aussi recréer de l’emploi au vu de l’augmentation de la demande).
- Faire revenir au pays c’est relancer les circuits courts de l’agriculture et de l’élevage. C’est redonner du pouvoir d’achat (via de meilleures marges) au monde agricole.
- Faire revenir au pays, c’est relancer l’économie.
Les solutions
Tout cela est possible, avec l’implication totale de nos 36 000 communes, avec un vrai projet de vie, un vrai projet de société qui impliquera notre pays pour les 30 ans qui viennent. Mais pour accompagner un tel projet, il faut une ambition, un projet. Le Haut Débit, la fibre optique, partout en France, le développement accéléré des Énergies Nouvelles Renouvelables, un plan d’investissement financier ambitieux (plan Marshall 2), tout cela conjugué, pourra amener à revoir complètement la situation nationale actuelle.
Avec les élus de France, avec l’accompagnement de l’État, il faut proposer un nouveau projet de société. Ré-inventons la France, l’Europe.