L'Europe s'enfonce et, pire, la spirale de la récession échappe totalement aux mécanismes de stabilisation dont nous disposons. C'est malheureusement la vérité. Vous pouvez choisir de l'ignorer en passant cet article.
Vous êtes encore là ? C'est parti : Draghi (le patron de la BCE) a beau dire que l'Europe n'est pas en déflation... les chiffres sont là. Sur un an, les prix de la zone euro vont progresser de 0,7%, bien au-dessous de l'objectif de 2% de la BCE.
C'est grave, ces prix qui ne progressent pas ? Oui, car c'est le symptôme de l'appauvrissement de nos économies. Premier exemple, la Grèce, où les prix baissent continuellement depuis mars sans que le pays s'en sorte. Prochains sur la liste : l'Espagne, Chypre et le Portugal, qui ne sont plus loin du recul des prix.
On peut faire quelque chose ? Non et c'est bien ça le pire. La politique accommodante de la BCE n'a pas été suivie d'effets. Il ne reste guère de marge pour réduire les taux (ils sont déjà très bas, les baisser ne servira pas à grand-chose) et les perspectives d'Union bancaire européenne (pilotée par cette même BCE) conduisent les banques à être encore plus averses au risque. L'horreur.
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