500 000 truies attendent leur libération

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Par Valérie Pujol-Mazzini Modifié le 15 novembre 2012 à 11h46

« On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités. » À en croire cette célèbre phrase de Gandhi, le père de l’indépendance indienne adepte de la non-violence, l’Union Européenne, et notamment la France, ont sérieusement de quoi se remettre en cause.

D’après un récent article publié par l'organisation de défense des animaux d'élevage CIWF France, « des millions de truies en Europe passent environ 300 jours par an dans des cases de gestation dans lesquelles elles ne peuvent ni se retourner ni faire plus d’un ou deux pas. » Une directive européenne, adoptée en 2001, interdisait pourtant ces pratiques, accordant un délai de plus de dix ans aux éleveurs de l’Union pour mettre aux normes leurs exploitations.

Or cette directive entrera en vigueur le 1er Janvier 2013. Si le Royaume-Uni, qui applique déjà la directive depuis 1999, fait figure de bon élève, il semblerait que de nombreux pays, dont la France, soient à la traîne : « certains pays ne sont même pas en mesure de fournir des statistiques détaillées, parmi lesquels la France, la Belgique, et le Portugal. Nous craignons de ce fait que la mise en œuvre de l’interdiction soit difficile, voire impossible vu le retard accumulé. D’après nos estimations, deux exploitations porcines françaises sur trois ne seront pas aux normes d’ici le 31 décembre 2012, alors qu’elles ont eu plus de 11 ans pour s’y préparer. »

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Valérie Pujol-Mazzini, jeune étudiante polyglotte de 17 ans, est apprenti journaliste chez Economiematin.fr depuis l'obtention de son baccalauréat. Elle gère la rubrique "Les Experts" et écrit des articles de temps à autre.

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