Sortir de l’Euro ne peut pas se faire sans projet politique

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Par Charles Sannat Publié le 4 novembre 2013 à 13h07

J’ai dit et répété ces dernières semaines que la sortie de l’euro ne constituait pas une recette miracle et une solution à tous nos problèmes économiques. N’imaginez pas que je sois en train de défendre la monnaie unique. Je souhaitais donc prendre le temps de partager avec l’ensemble des lecteurs du Contrarien ces réflexions sur l’euro afin de faire comprendre mon point de vue sur le fait que sortir de l’euro n’est pas un projet politique en soi, mais que la sortie de l’euro doit être la conséquence d’un projet politique fort, ambitieux et courageux.

Une sortie que nous qualifierons de « sèche » de l’euro serait d’une utilité économique marginale et, dans un tel cadre d’ailleurs, une sortie de l’euro pourrait avoir plus d’inconvénients que d’avantages et c’est assez logique puisque la crise que nous traversons est multifactorielle. Ne répondre à cette crise que par une réponse monétaire sans répondre aux autres problèmes économiques serait une erreur qui pourrait nous faire payer bien cher un retour pourtant souhaitable à notre monnaie nationale.

La sortie de l’euro doit être la conséquence logique, une forme d’aboutissement d’une grande politique économique globale. La monétisation pure et simple n’est pas la solution. En revanche, dans le cadre d’une politique économique repensée, elle peut avoir sa place en plus de réformes structurelles afin de pouvoir donner des marges de manœuvres économiques.

Avant d’aller plus loin dans la réflexion, je souhaitais revenir sur la dernière intervention de notre DSK national puisque ses propos sonnent le glas justement de cette aventure européenne à l’échec retentissant dont l’euro n’est qu’une des composantes bien qu’elle soit, et de loin, la plus visible.

Zone euro : le scénario « cauchemardesque » de DSK

C’est un article du Point qui se fait écho d’une conférence à Séoul où l’ancien directeur du FMI a prédit « des troubles sociaux, puis des menaces contre la démocratie » en raison de la crise.

Dominique Strauss-Kahn a tiré à boulets rouges sur les dirigeants européens en dressant un réquisitoire cinglant « contre la stratégie de l’Eurozone qui mène le Vieux Continent tout droit à un cauchemar ».

« La faible croissance va conduire à des troubles sociaux, puis à des menaces contre la démocratie. »

Pour lui, « les timides signaux favorables entrevus en Europe depuis l’été sont illusoires. Personne ne peut croire à cette image rose bonbon. Nous allons avoir une faible croissance qui ne crée pas d’emplois, pendant de longues années, jusqu’à ce que cela crée des problèmes sociaux et politiques ».

« Les dirigeants européens se cachent tous derrière la BCE pour camoufler leur inaction. »

Bref, lors de cette conférence, DSK a brossé un tableau plus que sombre de l’avenir européen.

Je suis parfaitement d’accord avec les analyses de DSK sur ce scénario cauchemardesque qui attend une Europe engluée dans une rigueur élevée au rang de grande stratégie alors que la rigueur n’est pas une fin en soi et que, très clairement, nous constatons qu’elle est profondément déflationniste. En Grèce, en moyenne, en cinq ans, les Grecs ont perdu plus de 40 % de pouvoir d’achat.

Appliquez ce chiffre à vos revenus. Imaginez que le coût de la vie soit constant (alors qu’en réalité, il augmente), et diminuez vos revenus de 40 %… Parce que c’est exactement l’avenir qui nous attend avec cette Europe, cette politique et cette monnaie.

Définir un projet politique national et européen

Encore une fois, sortir de l’euro n’est pas un projet, car un projet n’est pas juste de jouer que sur un paramètre de nos problèmes mais sur le plus grand nombre. Définir un projet, c’est définir une stratégie globale dans laquelle la sortie de l’euro peut être et doit être envisagée comme l’un des éléments nécessaires mais pas suffisant.

Je vous livre quelques questions que l’on doit se poser pour accompagner une telle décision et qui sont des sujets complémentaires.

La position de la France à l’égard de la mondialisation et de la fiscalité

Si nous sortons de l’euro, doit-on sortir de l’OMC ? Doit-on rétablir les frontières ? Doit-on se lancer dans une politique protectionniste ? Oui ? Alors cela aura comme corollaire des pénuries de biens de consommations courantes comme les PC, les tablettes les smartphones, ou des paires de chaussures sans parler du textile… que nous finirons bien par reproduire nous-mêmes (souvenez-vous de la qualité d’appareils comme Sagem ou Alcatel… pas vraiment sexy !), mais pas avant une longue période de pénurie, et encore faudra-t-il réussir à se faire livrer les matières premières nécessaires… surtout si nous payons en monnaie de singe n’inspirant pas confiance. Conclusion ? Simple. Sortir de l’euro est la conséquence logique d’une politique globale suscitant l’adhésion populaire et celle de nos grands partenaires internationaux. Les autres doivent comprendre pourquoi nous faisons cela, dans quel objectif, dans quel but, et ils doivent y avoir un avantage sinon une telle politique sera vouée à l’échec.

La France peut beaucoup toute seule mais ne doit pas oublier ce que c’est qu’un pays autarcique ! Ne tombons pas dans le syndrome nord-coréen ou cubain, à un moment d’ailleurs où Cuba… s’ouvre et libéralise son économie !

Alors à défaut d’un protectionnisme bête et méchant, économiquement douteux et dont l’efficacité serait toute relative à moyen terme tant l’économie est désormais globalisée, remettons à plat notre fiscalité afin de l’orienter intégralement autour des productions locales et des cycles courts, sans oublier de nous attaquer à la durabilité des produits ainsi qu’à leur recyclage, etc.

Mais ce n’est pas tout. Nous avons plus de 6 millions de chômeurs. Nous avons donc la possibilité « techniquement » de contrôler 100 % ou presque des marchandises qui rentrent sur notre sol afin de vérifier leur conformité à nos normes sanitaires et de sécurité… ces fameuses normes CE que nous ne faisons même pas respecter. Commençons par cela. Le gouvernement vient de recruter 100 000 emplois d’avenir sans aucun futur et ne servant pas ou si mal la collectivité nationale (comme quoi cela est parfaitement possible y compris financièrement). Ces 100 000 jeunes devraient contrôler tous les containers qui rentrent sur notre sol, tous ! Et retour à l’envoyeur systématique et à ses frais en cas de non respect des normes et directement sur les navires battant pavillon français de notre compagnie nationale basée à Marseille, la CMA-CGM !

Vous obtiendrez un résultat très efficace. On produira plus localement, et les fournisseurs étrangers devront s’adapter. Le consommateur, au final, y gagnera. En Chine, personne ne s’offusque des interventions du gouvernement sur le prix du café Starbucks jugé trop élevé… Il ne s’agit pas de mettre fin à la mondialisation mais de ne plus accepter ses dérives extrêmes… Vous voyez que nous n’en sommes pas encore à parler de l’euro !

Reprenons : fiscalité environnementale favorisant la production locale à tout prix, plus respect intransigeant de la qualité et des normes des produits étrangers livrés. Voici les deux premiers volets.

La position de la France par rapport à la dette

Beaucoup considèrent la dette comme illégitime et voudraient ne pas la payer. Beaucoup considèrent que la dette n’est pas du fait du peuple mais des politiciens. C’est faux et c’est trop facile.

Que nos politiciens soient des lâches, corrompus, couards minables et pas à la hauteur est une évidence. Mais en ce qui nous concerne nous, Français, la dette c’est quoi ?

La dette, c’est le coût de nos politiques sociales et de redistribution dont nous profitons tous (y compris moi par exemple avec mes enfants pris en charge à 600 % par la sécu dès qu’un petit nez coule). C’est le coût de nos politiques sociales dont nous ne voulons pas assumer le véritable prix aujourd’hui ! Donc pour ne pas payer collectivement le véritable prix (qui est tout simplement impayable) nos gouvernements (de droâte comme de gôche) nous ont endettés sur 50 générations…

Ensuite, la dette de l’État c’est l’épargne des gens, et en particulier de nos seniors ! Alors ne pas payer les dettes, en gros, c’est ruiner nos parents et nos grands-parents, or aujourd’hui, l’aide intergénérationnelle représente environ 250 milliards d’euros chaque année, ce qui est une somme colossale. Ruiner les parents et les grands-parents c’est donc ruiner indirectement les enfants.

Au-delà, ne pas payer notre dette, si cela s’accompagne d’une sortie de l’euro, est le plus court chemin pour la ruine de notre pays. Une des questions fondamentales est donc de savoir si ne pas payer les dettes est compatible avec une sortie de l’euro… tout en sachant que pour rester dans l’euro… on exige de nous de rembourser les dettes !

Pourtant, on constate qu’aux États-Unis la Banque centrale américaine, qui achète officiellement chaque mois pour 45 milliards de dollars de bons du Trésor US, fait plus qu’aider au financement de la dette puisque sur 75 milliards de dette mensuelle… elle en rachète plus de la moitié (ces fameux 45 milliards !!).

Sortir de l’euro oui, mais à ce moment-là, si nous voulons avoir une politique nationale d’indépendance et crédible à l’international, nous devrons payer notre dette mais en rendant ce paiement moins douloureux en nous appuyant sur une Banque de France à nouveau au service du peuple sur le modèle de la politique menée actuellement par les USA et le Royaume-Uni… mais en évitant à tout prix l’excès de « planche à billets » qui finirait par ruiner notre pays.

Au bout du compte, et ce débat est essentiel, ne pas rembourser nos dettes serait incompatible avec une sortie de l’euro.

La position de la France par rapport à son modèle social d’État-providence

Voilà un autre sujet très important qui ne peut pas être éludé si l’on veut parler de la sortie de l’euro.

Sortir de l’euro sans revoir en profondeur notre système social, de protection et de redistribution serait une très grande erreur.

Nous devons savoir et définir ce qui relève de la protection collective et de la redistribution et ce qui relève de la prévoyance personnelle. Nous devons définir ce que nous payons collectivement et ce que nous payons individuellement, en n’oubliant jamais qu’en France, la solidarité nationale est devenue au fil des ans et des décennies le fait que l’on fait la générosité avec l’argent des autres en prélevant des impôts de plus en plus importants.

Aujourd’hui, nous sommes, avec ou sans l’euro, dans une impasse économique totale. Le PIB français est à presque 60 % constitué de dépenses publiques ! C’est une absurdité économique qui rend illusoire tout retour à une véritable croissance et à une vraie création de richesse. Le poids de nos impôts, de la dépense publique et donc, au bout du compte, le coût de nos politiques sociales étouffent l’économie de notre pays largement plus que l’euro (sans pour autant dire que l’euro n’est pas un problème).

Or ce débat est absent ! Totalement absent ! Vouloir sortir de l’euro sans parler de notre stratégie sur le couple recettes/dépenses de l’État est une faute intellectuelle. Considérer qu’une sortie de l’euro est un blanc-seing pour dépenser sans compter sans que cela n’ait de conséquence est mensonger ! En ce sens, sortir de l’euro ne peut pas être une solution miracle. Une sortie de l’euro, pour qu’elle soit réussie et profitable à notre pays, doit s’accompagner en amont et pas en aval d’une véritable réflexion sur tous les grands sujets concernant l’économie de notre pays. En faire l’économie n’est pas un service à nous rendre.

Comment voulez-vous que notre pays soit respecté et qu’il inspire confiance si ce type de réflexion n’est pas mené ? Comment voulez-vous qu’une sortie de l’euro soit réussie si nous ne changeons rien d’autre et que nous continuons comme avant peut-être en pire mais avec notre propre monnaie ? Mais soyons sérieux, c’est la ruine assurée en quelques mois pour ne pas dire en quelques semaines !

La position de la France par rapport à l’Europe

C’est le dernier grand sujet permettant de constituer un projet pour la France.

La sortie de l’euro ne doit pas être la fin de l’Europe mais le commencement et la construction d’une nouvelle Europe, d’une nouvelle idée de l’Europe.

L’Europe nous est indispensable, dire le contraire est un mensonge.

L’Europe c’est notre géographie.
L’Europe c’est notre histoire.
L’Europe c’est nos clients.

L’Europe fait donc partie des intérêts stratégiques de notre pays. Mais de quelle Europe veut-on parler ? D’une Europe de l’absurdité tendance « UERSS » ou une Europe des États-nations ? Il y a deux conceptions de l’Europe qui s’affrontent. L’Europe qui veut casser les pays pour pouvoir exister en partant du principe que les États sont le principal obstacle aux États-Unis d’Europe.

L’autre conception consiste à dire qu’une Europe qui ne respecte pas les pays donc les peuples est vouée à l’échec et ne peut que devenir une espèce de machin informe ingouvernable. C’est ma position. C’est ma conception personnelle.

À ce moment-là, il faut définir un nouveau projet européen et le porter !

Car, et je vous livre l’un des derniers sujets sur lequel notre Europe travaille (merci à notre camarade contrarienne qui m’a fait parvenir cette perle)… Avec notre argent évidemment !

L’exécutif européen s’est penché sur la consommation d’eau des toilettes !

« Il aura fallu mobiliser experts et industriels une année entière pour recenser les meilleurs pratiques en matières de toilettes, selon des documents en ligne sur le site de la Commission. Mais cette fois, tout est prêt : la Commission devrait adopter durant la première semaine de novembre la nouvelle norme de chasses d’eau.

« L’objectif premier est d’optimiser l’utilisation de l’eau. »

L’initiative remonte à janvier 2011, selon des documents de l’Institut de prospective technologique (IPTS) du Centre commun de recherche de la Commission européenne. Un premier groupe de travail ad hoc s’est réuni à Bruxelles en octobre 2011, puis dans la ville espagnole de Séville en juin 2012.

Selon un rapport technique de 60 pages publié par la suite, le groupe de travail a accompli les tâches suivantes :

Définir le champ de l’étude d’impact
Définir le produit
Réaliser des analyses économiques et de marché
Étudier le comportement de l’utilisateur
Évaluer le scénario de base
Identifier les meilleures technologies disponibles, et celles qui ne le sont pas encore
Rapports par pays et conclusions principales

Les experts ont indiqué qu’aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, l’installation de chasses qui utilisent plus de 6 litres d’eau est interdite. Ce pourrait également bientôt devenir le cas en France et au Portugal.

Au Royaume-Uni, l’installation de toilettes qui consomment moins de 6 litres d’eau par chasse est encouragée, mais dépend, entre autres, de la situation géographique de la propriété, de sa date de construction et du système de drainage. La Commission note qu’en Grande-Bretagne, certaines toilettes requièrent 7 ou 9 litres d’eau par chasse d’eau.

Pour l’exécutif européen, qui prévoit d’adapter les textes législatifs, ces volumes d’eau sont excessifs. Les chasses d’eau devront se contenter d’un maximum de 5 litres d’eau pour les toilettes classiques, et les urinoirs d’un seul litre d’eau.

Une limitation du réservoir des urinoirs à 0,5 litre a été rejetée, car « irréalisable ». Il en va de même pour une limitation du réservoir des toilettes à 3 litres.

« La réduction de la valeur moyenne à 3 litres réduirait la possibilité d’appliquer un label écologique à ce groupe de produit », peut-on lire dans les documents.

Les procès-verbaux de l’une des réunions du groupe de travail mettent en évidence les « conclusions principales » suivantes :

Les sièges et les abattants des toilettes ne sont pas vraiment associés à la fonction du produit ;
Les sièges et les abattants des toilettes sont souvent vendus indépendamment du « produit » principal ;
Le choix des consommateurs dans les sièges et les abattants de toilettes est très variable.

Selon les experts, deux « éléments principaux » semblent avoir des conséquences sur la consommation d’eau des toilettes à chasse et des urinoirs : le design et le comportement de l’utilisateur. À partir des discussions avec les parties prenantes, les experts ont décidé de fixer le volume moyen du réservoir comme suit : « La moyenne arithmétique entre un réservoir plein et trois volumes réduits. »

L’exécutif européen a d’ailleurs récemment abandonné ses projets de réglementation de la taille des bouteilles d’huile d’olive, tout comme une politique qui discrimine les concombres courbes. Pour mieux se concentrer sur les toilettes, visiblement….

L’Europe des chiottes !

Voilà ce qu’est devenue cette Europe. Une Europe des concombres et des chiottes ! Alors disons-le, l’idée européenne aujourd’hui, clairement, c’est de la merde et ne pas vouloir le voir est stupide. Cette Europe-là ne peut plus avancer.

Cette Europe-là ne peut plus être une solution.

Cette Europe-là est devenue un véritable problème.

Ce problème il faut le traiter, et vite.

La sortie de l’euro n’est pas un projet mais la conséquence d’un projet

Voilà l’idée que j’ai souhaité partager avec vous aujourd’hui.

Oui j’aime l’Europe et l’idée européenne sans que cela ne m’empêche de penser que cette Europe est devenue l’un de nos problèmes mais pas le seul.

Oui je pense que l’euro, une monnaie unique collée de force sur 17 économies hétérogènes, est devenue l’un de nos problèmes mais pas le seul.

Oui j’aime notre modèle social sans que cela ne m’empêche de penser que ce modèle social est devenu trop coûteux et économiquement parfaitement improductif. Le modèle social français d’État-providence est devenu l’un de nos problèmes mais pas le seul.

Alors à tous ceux qui pensent qu’une sortie de l’euro et un renfermement de la France derrière ses frontières est une solution miracle qui résoudra nos problèmes je vous dis que non. C’est faux et c’est mensonger.

À tous ceux qui pensent qu’il faut un grand projet pour notre pays, que nous devons et que nous pouvons être maître de notre destin, que nous pouvons définir ce que nous voulons, d’où nous partons et où nous voulons aller, et que dans ce cadre nous devons retrouver des marges de manœuvres monétaires et politiques et que pour faire la révolution dont nous avons besoin nous devons porter un nouveau projet d’Europe fière de ses États-nations, alors je vous dis oui.

La seule solution c’est que notre pays définisse son grand projet et, dans le cadre de ce projet, nous devrons sans doute choisir le retour à notre monnaie nationale.

Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et une sortie de l’euro sans projet c’est à cela que ça ressemble furieusement.

La solution viendra de nous. C’est nous qui devons résoudre nos maux. Cette Europe est stupide avec ses législations sur les abattants de toilettes mais l’Europe et l’euro ne sont pas responsables de tout ! Ils amplifient nos problèmes mais ne les créent pas tous, loin de là !

À ce jour, je ne peux que constater en tant que citoyen, la vacuité du projet européen, et la vacuité de nos projets nationaux. Inexistants.

La solution, les solutions ne pourrons que venir de notre peuple, tant ses élites sont désormais disqualifiées et en échec sur tous les sujets.

Il se pourrait également que l’euro se meurt de lui-même auquel cas, cela ne nous exonérera pas d’une réflexion réelle sur ce que nous voulons comme avenir. Quel que soit ce chemin, il sera difficile, il sera douloureux.

Restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez-bien !!

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Charles SANNAT est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d'AuCoffre.com en 2011. Il rédige quotidiennement Insolentiae, son nouveau blog disponible à l'adresse http://insolentiae.com Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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