Depuis une bonne semaine, tous les médias sans exception se mettent à parler du superéthanol ou E85. Pour expliquer comment s’équiper. Pour savoir si c’est un bon plan. Pour répondre aux questions que se posent les futurs utilisateurs.
Si vous m’écoutez régulièrement, vous savez que j’en ai déjà beaucoup parlé. Surtout, je roule à l'éthanol depuis dix ans ! J’ai parcouru au moins 150.000 km avec, et j’en ai mis dans le réservoir de tas de voitures différentes. J’en ai beaucoup parlé avec des installateurs de boîtiers homologués, comme avec des tas de mécanos. Autant vous dire que je connais très bien le sujet.
Vous pouvez mélanger essence et éthanol
Bêtise numéro 1 : mélanger les carburants moitié ethanol, moitié essence, ne serait pas une bonne idée. Pourquoi ? Parce qu’en cas d’accident, votre assurance pourrait refuser la prise en charge. Ou bien encore “parce que c’est illégal”.
Tout cela est parfaitement absurde. En cas d’accident, l’expert ne se préoccupera pas de savoir quel est le carburant dans le réservoir. En cas de panne mécanique, même assuré tous risques, l’assurance n’interviendra pas. Et non, le mélange de carburant n’a absolument rien d’illégal. Fake news.
Le boîtier utile mais pas indispensable
Bêtise numéro 2 : il faut installer un boîtier dans sa voiture pour pouvoir rouler à l'éthanol. C’est parfaitement faux. Dans toutes les voitures, l’injection électronique s’adapte à un mélange essence éthanol, 30/70, ou 50/50. Il faut simplement essayer. Certaines voitures acceptent même du 100% éthanol sans boitier, sans reprogrammation. Simplement, en hiver, le démarrage est plus difficile.
En résumé : pour faire de petites économies tout de suite, le mélange essence éthanol est parfait. Pour une solution durable, alors, le boîtier, de préférence homologué, c’est évidemment idéal. N’oubliez pas : dans certaines régions, l’installation du boîtier est subventionnée, parfois jusqu’à 50%.
Retrouvez le podcast ici.