Apple aligne les succès depuis quelques années, de la locomotive iPhone (près de 70% des revenus de l’entreprise) aux Mac, en passant par l’iPad et tout récemment, l’Apple Watch : tout va pour le mieux, financièrement parlant. Et pourtant, le marché continue de sous-évaluer l’action du groupe, estime Carl Icahn.
Celui qui s’est proclamé « investisseur activiste » détient 53 millions d’actions d’Apple, soit l’équivalent de 6,8 milliards de dollars. Et malgré les performances de l’action du groupe, il en veut encore plus. Dans une lettre ouverte, il exhorte le conseil d’administration de l’entreprise à muscler encore le programme de rachat d’actions, qui est pourtant passé de 90 à 140 millions de dollars en avril.
Wall Street sous-évalue l’action d’Apple
Pour Icahn, les investisseurs et Wall Street dans son ensemble sous-évalue le potentiel de croissance d’Apple. On a vu que la société de Cupertino était capable d’ouvrir de nouveaux marchés parfois éloignés de son cœur de métier (les montres connectées, les smartphones), mais que se passera-t-il lorsque Apple voudra s’attaquer à l’automobile et à la télévision, si d’aventure la société voulait s’y risquer ?
Dans l’automobile et la télévision
Icahn estime que la société a une carte à jouer sur ces deux marchés qui ensemble, représentent un potentiel de 2 200 milliards de dollars. De quoi faire saliver n’importe quel actionnaire : Icahn calcule que l’action Apple devrait coûter le double de son prix actuel, soit 240$. Le monde se souviendra, écrit-il, de la sous-évaluation actuelle « comme un exemple de l’inefficacité du marché ». Et s’il avait raison ?