Les éoliennes cachent en milieu rural leur nocivité fatale

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Par Ludovic Grangeon Publié le 19 février 2022 à 10h39
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Les éoliennes cachent en milieu rural leur nocivité fatale - © Economie Matin
8,9%En 2020, l'éolien a produit 8,9% de la production d'électricité de la France.

Le 8 juillet 2021, un jugement, passé inaperçu en pleine crise Covid, a confirmé que les éoliennes étaient nocives à la santé et même très nocives. Tous les soupçons émis depuis dix ans sur les ondes fatales des éoliennes sont totalement confirmés. C’est la très respectable Cour d’Appel de Toulouse qui le dit, après avoir convoqué de nombreux experts indépendants dans une longue procédure détaillée.

Curieusement, l’Académie de Médecine avait dit la même chose depuis 2006 (rapport Chouard) et curieusement personne ne semblait en avoir tenu compte, ce rapport ayant même été édulcoré et expurgé lors de sa diffusion. Pour les émissions sonores dont se plaignent des milliers de foyers, l’astuce avait été de trouver une norme secondaire qui ne mesure pas les basses, utilisée en principe pour les petits appareils ménagers sans rapport avec une éolienne. Or ce sont les basses qu’on entend le plus loin et qu’on ne perçoit pas au plus près. Il suffit d’approcher d’une fête foraine ou d’une rave party pour s’en rendre compte. A 5 km dans la campagne, ce sont les basses qu’on entend jusque dans les maisons. La Sécurité Sociale connait parfaitement ce danger car l’exposition longue aux basses est susceptible de provoquer de nombreuses maladies et cancers, objets de nombreuses études actuelles : leucémie, cancer du sein, affections des enfants, tumeurs du système nerveux….depuis les premiers travaux de Wertheimer et Leeper en 1979. Et les éoliennes fabriquent beaucoup de basses.
C’est précisément cette formidable nuisance que la Cour d’appel de Toulouse vient de révéler dans une longue énumération : perte de valeur de bien, trouble de jouissance, souffrances endurées, incapacité temporaire, déficit fonctionnel grave, préjudice moral sur une durée de dix ans. Les dégâts sont considérables pour les personnes.

L'administration et les législateurs vont devoir prendre en compte cette évidence et protéger la population. La réglementation va devoir évoluer en éloignant la distance entre éoliennes et habitations jusqu’à 10 fois la hauteur, soit 2 km, et en bridant les machines. Cette seule sécurité pourra épargner beaucoup de vies de riverains et leur éviter de douloureuses maladies. De nombreuses collectivités locales le préconisent officiellement.(Départements, Communes, Région) comme par exemple les Hauts de France, l'Allier ou la Vienne, totalement saturés, envahis par de multiples contentieux. 70% des projets éoliens sont attaqués en justice. Ce chiffre (record national absolu) confirme les importantes nuisances qu'ils engendrent.

Jusqu’ici, les industriels de l’éolien avaient « aidé » les législateurs à rédiger la réglementation sur ce nouveau secteur. Et curieusement, cette « aide » avait omis beaucoup de choses qui fâchent. Ainsi, par exemple, en était-il des gigantesques socles de béton de plusieurs milliers de tonnes qui pouvaient être abandonnés dans le sol des propriétaires. Il faudra désormais les extraire du sol pour éviter de multiples pollutions souterraines après une enquête du ministère sur les nombreuses plaintes. Et les provisions financières exigées ne sont pas à la hauteur du problème, avec un gros risque de faillites à répétition et d’abandon des installations.

Il existe actuellement près de 150 000 tonnes de pales d’éoliennes qui ne pourront pas être recyclées, dont les matériaux sont hautement polluants. Les promoteurs éoliens avaient réussi à dissimuler ce problème jusqu’à présent, et il est aussi lourd que celui de l’amiante.
On comprend mieux pourquoi les promoteurs s’obstinent pendant des années à implanter ces machines en pleine campagne, dans des endroits reculés, avec des élus mal informés, loin de tout, au prix d’immenses réseaux électriques dont l’entretien est à notre charge. Les nuisances sont telles qu’il faut les rendre le plus discrètes possible. Cette aberration est l’une des causes principales de l’explosion des tarifs de l’électricité que nous subissons cruellement. Et pourtant tous les experts le prédisaient depuis dix ans. Pour 8% à peine de notre électricté, il faut doubler le réseau à notre charge et il ne fonctionne qu'à 20% dans l'année.

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Ludovic Grangeon a été partenaire de plusieurs réseaux d’expertise en management et innovation sociale de l'entreprise. Il milite à présent pour le développement local et l’équilibre des territoires au sein de différentes associations. Il a créé en grande école et auprès des universités  plusieurs axes d’étude, de recherche et d’action dans le domaine de l’économie sociale, de la stratégie d’entreprise et des nouvelles technologies. Il a également été chef de mission et président de groupe de travail de normalisation au sein du comité stratégique national Afnor management et services. Il a participé régulièrement aux Journées nationales de l’Economie, intervenant et animateur. Son activité professionnelle a été exercée dans l'aménagement du territoire, les collectivités locales, en France et auprès de gouvernements étrangers, à la Caisse des Dépôts et Consignations, dans le capital risque, l’énergie, les systèmes d’information, la protection sociale et la retraite.

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