Au sein des entreprises et des organisations, la gouvernance de l’information pourrait être définie comme étant "la stratégie et l’organisation en matière d’information", indispensable à leur bon fonctionnement.
La 3° édition SerdaLAB du Baromètre de la Gouvernance de l’Information dans les entreprises, services publics et organisations, dont une synthèse a été présentée lors du Salon Cross Publishing, peut vous permettre d’en savoir plus et de vous positionner...
Réflexion ou action ?
Cette gouvernance de l’information devient un sujet de réflexion très présent dans les organisations : ainsi 61% des organisations déclarent s’en préoccuper et avoir des projets en cours (2014) Vs 47% en 2011. Plus concrètement, 25% des entreprises privées Vs 20% des entreprises publiques sont "passées à l’acte" et ont mis en place une démarche globale.
Les problématiques les plus prégnantes auxquelles doit répondre cette gouvernance :
Si le volume croissant des informations et des documents à gérer au quotidien constituait déjà un enjeu pour 40% des organisations en 2012, elle concerne aujourd’hui 57% des interrogés. Arrive au second rang, la problématique de la duplication des supports et en particulier, la migration du papier vers l’électronique (40%) : que faut-il dématérialiser ? que faire du support physique après dématérialisation ? comment gérer les "cycles de vie" des supports ? Reste enfin très présent (37%), le sentiment de perte de temps dans la recherche d’information.
Quelles réponses concrètes attendues ou constatées ?
Au-delà du gain d’efficacité (citée par 75% des répondants mais en recul) et la nécessité de rendre disponible l’information à l’ensemble des collaborateurs (62%, également en recul), on note une forte croissance de l’attente liée à la traçabilité et la sécurisation des informations (42%,+14 points en 4 ans). Etonnamment, les réponses en terme de "développement durable" et de "gain en qualité dans la relation client" régressent (- 4 et - 5 points). Est-ce dû à l’impression d’avoir atteint le maximum ? ou la perception d’un objectif moins accessible ou prioritaire ?
Et quels moyens mis en place ?
La mise en place d’une démarche volontaire pour partager, gérer et sécuriser l’ensemble de l’information et des données de l’organisation est bien entendu privilégiée (47%). Mais la tendance montante est de privilégier l’implication des collaborateurs par l’accompagnement au changement (formation, sensibilisation... + 6 points). Gérer "l’infobésité" des informations disponibles en interne n’est-il pas un bon moyen de prendre conscience de la quantité des informations émises ? Ecouter les cibles, hiérarchiser les objectifs, simplifier... back to basics !
Article publié initialement ici.