Enseignement supérieur : le nouveau système d’accès à l’université est opérationnel

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Par Laure De Charette Modifié le 15 janvier 2018 à 17h07
Baccalaureat France Intelligence Artificielle Etudiants
@shutter - © Economie Matin
4,9 %L'an dernier, le nombre de néo-bacheliers voulant intégrer l'enseignement supérieur a augmenté de 4,9 % en un an.

Le tirage au sort pour choisir les étudiants acceptés dans une filière très demandée, c’est fini ! Avec « Parcoursup », la nouvelle plateforme d’accès à l’enseignement supérieur, l’orientation des néo-bacheliers devrait être améliorée.

Un nouveau système, après le scandale de l'été

Vous connaissez peut-être « APB », pour Admission Post Bac, et vous vous êtes peut-être déjà arraché les cheveux avec. Avec ce système, l'été dernier, plusieurs milliers de néo-bacheliers étaient restés sur le carreau.

D’où la mise en place d’une nouvelle plateforme, baptisée « Parcoursup » à l’issue d’une consultation auprès de 20 000 jeunes. Elle permet aux lycéens, apprentis ou étudiants en réorientation qui souhaitent s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée 2018, de se préinscrire, de déposer leurs vœux et de répondre aux propositions d’admission des établissements dispensant des formations de l’enseignement supérieur (licences, S.T.S., I.U.T., C.P.G.E., PACES, écoles d’ingénieurs...).

Depuis le 15 janvier à 11h, la plateforme Parcoursup est ouverte et accessible. A partir du 22 janvier, elle permettra de consulter les fiches de présentation des formations avec leurs caractéristiques, en particulier les compétences et connaissances nécessaires pour réussir dans chaque formation, et les débouchés de chaque filière.

Dix voeux maximum

La saisie des vœux débute le 22 janvier 2018 à partir de 11h. Les étudiants ont jusqu’au 13 mars pour saisir leurs vœux, au nombre de dix maximum. Aucun nouveau vœu ne pourra être formulé après le 13 mars à 18h. Pour finaliser leur dossier, il pourra leur être de motiver leur projet de formation et de déposer d'éventuels documents sur la plateforme.

Le système se veut « simple, juste et transparent ». Le tirage au sort est désormais supprimé. Car jusque-là, lorsque les demandes étaient supérieures aux capacités d’accueil, les candidats étaient tirés au sort, un procédé vivement critiqué par l’ensemble des acteurs éducatifs et les étudiants, et que la ministre de l’Enseignement supérieur a promis d’éliminer pour la rentrée 2018.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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