Énergies : il faut d’urgence faire des économies

Cedric.bonnefoy
Par Cédric Bonnefoy Modifié le 29 novembre 2022 à 9h14

Le conflit ukrainien déstabilise un peu plus le marché des énergies. Les prix du gaz et de l’électricité grimpent en flèche. Le régulateur alerte : il faut absolument réduire la consommation.

C’est une mise en garde dont Jean-François Carenco, le président de la commission de régulation de l’énergie (CRE) se serait bien passé. Dans les Échos, il tire la sonnette d’alarme face à la consommation du gaz et de l’électricité. Si rien n’est fait, il y a « un risque pour que l’hiver prochain se passe mal ».

Pour éviter d’en arriver là, il appelle à faire des économies de gaz et d’électricité. Et tout le monde doit s’y mettre. Ça passe par baisser le chauffage de sa maison, la climatisation ou encore être vigilant avec les lumières. En 2019, la consommation électrique des ménages représentait 36% de la consommation finale en France selon EDF.

Un marché déstabilisé

Depuis le rebond de l’économie après la pandémie de Covid-19, les prix des énergies s’envolent. La guerre en Ukraine accélère ce phénomène. Le conflit crée de fortes tensions sur le marché. Les Européens sont dépendants de la Russie, notamment sur le gaz. Tant que des solutions pérennes ne sont pas trouvées, il paraît compliqué de s’en passer.

Autre problématique pointée du doigt par le patron de la CRE : l’état du parc nucléaire français. Il est vieillissant. Si bien que beaucoup de centrales présentent des signes de corrosion. Par conséquent, des réacteurs devront être arrêtés pour procéder à des contrôles de sécurité. Ce qui va impacter la production d’électricité.

Jean-François Carenco préconise d’accélérer l’importation du gaz naturel liquéfié (GNL). C’est indispensable pour sortir de la dépendance de la Russie. Même si la part du gaz russe en France représente moins de 20% des approvisionnements. Autre piste : développer les énergies renouvelables comme l’éolien ou le photovoltaïque. Ça passe selon lui par une simplification des procédures administratives.

Une vague de froid attendue à partir de jeudi 31 mars 2022

L’arrivée des beaux-jours pouvait laisser espérer de voir la consommation se réduire. Mais une vague de froid devrait toucher la France en fin de semaine. Les températures devraient fortement chuter notamment dans les Alpes, les Pyrénées ou encore le Massif Central.

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Cedric.bonnefoy

Cédric Bonnefoy est journaliste en local à la radio. À côté, il collabore depuis 2022 avec Économie Matin.

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