Les automobilistes grincent des dents. Les prix du carburant ont atteint les sommets les plus hauts depuis le printemps.
La faute au Moyen-Orient et le climat électrique qui y règne. Les crises syrienne et égyptienne, les mouvements socio-politiques en Libye, les oléoducs sabotés au Nigeria, sont autant de raisons d'avoir des craintes sur l'approvisionnement. Et ainsi, de doper les prix des carburants.
Une hausse de 1 centime en moyenne
Les relevés officiels de Ministère de l'Ecologie et de l'Energie dévoilent une moyenne de 1,3706 euro le litre de gazole en fin de semaine dernière. Soit une augmentation de 1,5 centime pour les d'automobilistes consommateurs de diesel.
Le super sans plomb 95 affiche la même hausse, passant de 1,5480 euro le litre à 1,5615 euro le litre la semaine dernière. Le sans plomb 98 augmente de un centime exactement et passe à 1,6228 euro le litre.
Les marchés inquiets
Dans les pays de l'Opep, notamment l'Irak et l'Arabie Saoudite, la production a pourtant augmenté en août. Mais ce n'est pas assez pour rassurer les marchés.
L'été n'aura donc pas été une sinécure pour le portefeuille des français. Les automobilistes ont dû débourser plus que l'an dernier puisque les mois de juillet et août font partie des plus chers de l'histoire pour les prix des carburants.