C’est peut-être l’effet soleil. Toujours est-il qu’au mois de juillet, le climat des affaires s'améliore, selon l'Insee.
Les intentions de commande augmentent
« Ça va mieux » répète à tout va le président de la République François Hollande. Les chiffres semblent lui donner raison. En juillet 2016, le climat des affaires en France s'améliore. L'indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, retrouve son niveau de mai dernier en regagnant deux points (à 102). Il se situe légèrement au-dessus de son niveau moyen de long terme (100). Le climat gagne un point dans l'industrie et le bâtiment, deux points dans le commerce de gros et trois points dans le commerce de détail et les services, selon l’Insee.
Reste que les réponses des chefs d'entreprise ont été recueillies avant l'attentat de Nice. Si celui-ci n’aura probablement pas d’impact à long terme sur l’économie tricolore, il peut en avoir un sur le moral des patrons.
« Concernant les prochains mois, les trois soldes relatifs aux prévisions de ventes, aux intentions de commandes et aux perspectives générales d'activité augmentent légèrement », explique l'Insee.
Une trésorerie fragile
L'institut note tout de même que « la situation de trésorerie est jugée difficile par un peu plus de détaillants qu'en mai ».
En avril dernier déjà, les perspectives semblaient plus réjouissantes. Plus d’une entreprise de plus de 100 salariés sur deux (55 %) prévoyait de recruter au moins un cadre au deuxième trimestre, selon l'Association pour l'emploi des cadres. Soit une hausse de 5 points par rapport à il y a un an à la même période.
La Tribune avait interrogé Jean-Marie Marx, directeur général de l'Apec. D’après lui, « ce regain d'optimisme » est lié à « l'amélioration annoncée de la conjoncture économique et à un niveau de confiance des entreprises qui se consolide au fil des mois ».