Depuis sa création en 2008, la rupture conventionnelle, qui permet aux salariés de quitter leur entreprise avec un chèque et des allocations-chômage (ce qui n’est pas le cas en cas de démission pure et simple), fait fureur : environ 1,7 million de départs à l'amiable ont été signés. Mais tous les salariés ne sont pas logés à la même enseigne en la matière !
Les femmes touchent un chèque moins élevé
Et les femmes, une fois de plus, sont les grandes perdantes, comme l'explique un article du Figaro : alors qu'en moyenne, les hommes obtiennent un mois et demi de salaire par année d'ancienneté en cas de rupture conventionnelle, les femmes ne perçoivent que 1,3 mois de salaire. Pourquoi ?
A priori pour deux raisons : d’abord, c’est souvent elles qui demandent à leur patron de partir, ce qui n’aide pas dans le rapport de force qui va s’opérer. Or il est établi que lorsque c'est le salarié qui demande à partir, comme c'est le cas deux fois sur trois, il percevra des indemnités moindres que si c’est l’entreprise qui sollicite le départ de l’employé.
Trop pressées d'en finir ?
Ensuite, elles négocient moins âprement que leurs homologues masculins, souvent pour accélérer le processus et pouvoir partir plus vite.
Autre inégalité : les salariés de PME perçoivent un chèque moindre (1,4 mois) que leurs homologues des grandes entreprises (1,75 mois en moyenne) !