Avec Emmanuel Macron, retrouvons la société de confiance

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Par Jérôme Dubus Publié le 21 avril 2017 à 5h01
Emmanuel Macron Election 2
@shutter - © Economie Matin

A quoi doit servir une élection présidentielle au suffrage universel, hormis de désigner notre futur chef d’Etat ? Elle doit être l’occasion d’un vaste débat sur la situation de la France, sur les conditions de son expansion et sur sa place en Europe et dans le monde. Mais, elle est aussi l’occasion de créer un élan, une dynamique, de mettre en valeur les atouts de notre pays, ses qualités, ses valeurs bref de « penser positif ».

Force est de constater que, dans un pays rongé par le doute et l’inquiétude, par les divisions et la peur, le débat actuel n’a pas permis d’enclencher cette dynamique. Englués dans les affaires, certains candidats se sont contentés de « sauver leur peau » par des propos caricaturaux destinés à rassembler leur base électorale. D’autres ont distillé les mêmes rengaines sur la lutte des classes et l’exploitation par le travail. D’autres, enfin, ont fait de l’Europe le bouc émissaire de tous nos problèmes et de tous nos retards.

On cherche désespérément une lueur positive dans cet océan de pessimisme. Comment redonner confiance aux Français si leurs candidats eux-mêmes cultivent des idées noires ? Les programmes les plus exceptionnels soient-ils ne pourront se réaliser sans le retour de la confiance. La jeunesse française est l’une des plus pessimistes du monde : si elle suit les « prophètes de malheur », elle le deviendra encore plus.

Les déclinistes martèlent matin, midi et soir leurs sombres constats et leurs perspectives noirâtres. On en vient donc à penser que le choix de dimanche se résumerait à :

  • la société de l’exclusion représentée par Marine Le Pen, fille de Jean-Marie, qui propose un modèle de fermeture et de repli, synonyme de désastre économique et social,
  • la société des illusions que défendent Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, caractérisée par une idéologie passéiste, reposant sur un constat erroné de la société française et où la machine à remonter le temps a pris le pas sur l’avenir,
  • enfin, la société de la dissimulation où s’est fourvoyé par ses comportements personnels le candidat Fillon. Comment faire confiance à un homme, qui certes a élaboré un programme de redressement national, mais qui se trouve avant même son élection contesté. La crédibilité a disparu ; la confiance est en berne : difficile dans ces conditions de créer une dynamique et un élan réformateur. Difficile de représenter une Nation sans exemplarité, sans probité.

La candidature d’Emmanuel Macron représente donc un bol d’oxygène pour toutes celles et ceux qui croient encore en la France et ils sont heureusement encore nombreux. Le déclinisme n’est pas sa tasse de thé ; le pessimisme n’est pas sa drogue.

Il incarne le retour à la société de confiance, garante d’une nouvelle croissance économique et de conquêtes sociales inédites, issues du partage des richesses nouvellement créées.

Depuis Max Weber, nous savons que la richesse des nations ne repose pas uniquement sur des explications matérielles : capital, travail, progrès technique. Les mentalités et les comportements y prennent aussi une part sûrement prépondérante. La société de confiance est une société en expansion, une société de solidarité, de projet commun et d’ouverture. Elle repose sur l’échange contrairement à la société de défiance refermée sur elle-même. Le projet d’Emmanuel MACRON s’inscrit dans cette confiance retrouvée, dans la capacité d’un peuple à croire encore à son destin.

Dimanche prochain, « Think positive ».

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Jérôme Dubus est conseiller de Paris (17ème arrondissement) et Secrétaire National de l'UMP.

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