La hausse des prix de l’énergie impacte les consommateurs directement au portefeuille… mais impacte aussi les distributeurs. Certains petits fournisseurs ont mis la clé sous la porte, ne pouvant plus proposer les tarifs affichés. Et, désormais, certains grands distributeurs reviennent sur les conditions tarifaires des offres de marché indexées sur les tarifs réglementés. C’est le cas de Total Energies.
L’offre 10% de moins sur les tarifs réglementés évolue
Dans le cadre de l’ouverture du marché de l’électricité et du gaz en France, des fournisseurs alternatifs à EDF et Engie ont fortement envahi le marché avec des offres proposant des tarifs inférieurs aux tarifs réglementés, mais indexés sur ceux-ci. Les tarifs proposés étaient plus bas, généralement de 10% inférieurs.
Sauf que l’augmentation du prix de l’énergie sur les marchés de gros semble commencer à remettre en question cette stratégie marketing, et les contrats associés. Ainsi, selon nos informations, TotalEnergies a envoyé un mail à ses clients annonçant une évolution tarifaire. La remise par rapport aux tarifs réglementés évolue… devenant un peu moins intéressante.
Une baisse de la remise… avant une hausse des tarifs de l’électricité
Selon le mail envoyé à certains abonnés, TotalEnergies explique que « les variations sans précédent des prix du gaz et des coûts de production de l’électricité depuis plusieurs mois nous conduisent à faire évoluer nos offres ».
Ainsi, « à compter du 1er mars 2022, votre remise passera à un montant de 7.1 euros par MWh HT pour l’électricité et de 4.5 euros par MWh HT pour le gaz (soit 0.71 centimes d’euros par kWh HT pour l’électricité et 0.45 centimes d’euros par kWh HT pour le gaz), équivalent à 7% de remise au regard des TRV actuellement en vigueur depuis août 2021 pour l’électricité et octobre 2021 pour le gaz ». La remise est donc baissée de 3% par rapport à l’offre choisie par le consommateur.
Et la mauvaise nouvelle survient alors que le prix de l’électricité est attendu à la hausse : il devrait évoluer de 4% le 1er février 2022. Une augmentation relativement basse par rapport à l’évolution réelle du prix sur les marchés, le gouvernement ayant opté pour un « bouclier tarifaire » afin de protéger le pouvoir d’achat des Français.