Mitt Romney : Moins d’impôts, moins d’Etat

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 31 août 2012 à 16h52

Ecodigest du vendredi 31 août 2012 (1) – Où quand l’Europe sert de repoussoir. Les promesses électorales ne se ressemblent pas d’un côté à l’autre de l’Atlantique. Pour séduire ses électeurs et battre Barack Obama, le candidat républicain Mitt Romney prend le contrepied de la politique européenne, et l’on pourrait dire surtout de la politique française. Sa promesse martelée hier soir lors de son meeting d'investiture en Floride est simple : « moins d’impots, moins d’Etat », surfant ainsi notamment sur la vague de contestation contre le système de santé à l'européenne, voté de justesse par les démocrates en début d'année, et qui pourrait coûter jusqu'à 10 000 milliards de dollars à l'économie américaine. A tel point que l'un des arguments de campagne de Mitt Romney est tout simplement... une immense horloge, installée à chaque meeting comme hier soir à Tampa (Floride), affichant en temps réel le montant de la dette américaine...


-Merkel, VRP de l'Allemagne, mais de l'Europe un peu aussi. Comme évoqué dans notre Ecodigest d'hier, la chancellière allemande est donc en déplacement en Chine, accompagnée d'une vingtaine de grands patrons. Mais elle ne fera pas que rouler pour l'Allemagne, dont les exportations vers la Chine sont cinq fois supérieures aux exportations françaises. le tout nouveau patron d'EADS, Tom Enders, un... allemand qui succède au français Louis Gallois, compte bien placer cinquante Airbus A 320 lors de son voyage, soit un contrat de 3 milliards d'euros au moins. D'autres grands patrons allemands, roulant cette fois pour l'Allemagne à 100 %, comme celui de Volkswagen par exemple, sont du voyage. Mais avant de déballer tout l'étalage du savoir-faire allemand, Angela Merkel a du rassurer sur l'Europe, son fonctionnement, et l'euro. "De nombreuses réformes sont en cours" a insisté la chancellière" "la volonté est absolue de replacer l'euro parmi les monnaies fortes". C'est dit.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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