L’heure du 1er bilan électoral a sonné pour François Hollande et son Gouvernement. Dimanche prochain, les Français se prononceront pour la 1ère fois depuis le 6 mai 2012. Ils devront dire s’ils approuvent la politique actuelle où s’ils condamnent les choix effectués depuis 22 mois.
Les résultats de ce Gouvernement sont catastrophiques et sont dus en totalité aux erreurs, aux inconséquences et au manque de courage de François Hollande :
L’Etat est exsangue : malgré un choc fiscal de 45 milliards d’euros supplémentaires prélevés sur les ménages et les entreprises en 2 ans, la France n’a pas baissé son déficit budgétaire. Le déficit public est estimé à plus de 4% en 2014 alimentant la dette publique qui dépassera 100% du PIB en 2017 ;
Une économie à l’arrêt : la situation de l’économie française continue de se dégrader, contrairement à celle des autres pays de la zone euro. La poursuite de la crise constitue une exception française, avec son lot de défaillances d’entreprises (63 000 en 2014) et de nouveaux chômeurs (+680 000 depuis mai 2012) ;
Des classes moyennes laminées : ce Gouvernement a pris pour cible les classes moyennes qui ont vu leur pouvoir d’achat amputé par des hausses d’impôt successives. Celles et ceux qui sont le cœur de la société française ont vu s’accélérer leur déclassement par un pouvoir qui en a fait sa tête de turc ;
Une société disloquée : non content d’affaiblir notre pays économiquement, François Hollande n’a eu de cesse de saper les fondements de notre société sous la pression de lobbys particulièrement agissants au sein du PS. Il a ainsi profondément contribué à la dislocation de notre société, déjà en proie à des tensions communautaristes et à la vague migratoire ;
Enfin des institutions délégitimées : la fonction présidentielle ressort profondément affaiblie après 2 années de présidence Hollande. Indépendamment des comportements personnels, l’exercice des responsabilités a largement pâti de l’amateurisme, de l’indécision, du manque de courage et de la pusillanimité d’un Président perdu, le summum ayant été atteint lors de l’affaire Leonarda.
Face à cet immense gâchis, la sanction électorale tombera dimanche mais elle doit être massive.
En effet, que ce soit au niveau national ou au niveau local, on ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés.