Du haut de cette pyramide de dettes et de difficultés c’est 264 milliards d’euros qui nous séparent de l’Allemagne, cet écart de 264 milliards c’est 182 milliards d’excédents pour l’industrieuse Allemagne et 82 milliards de déficit de la balance commerciale pour notre pays la France.
Pour l’entendre encore trop souvent, je sais bien que nous avons quelques aimables naïfs qui aiment à dire « qu’est-ce qu’on a de la chance quand même en France », « qu’est-ce qu’on est bien ».
Entendez moi bien, je ne suis pas en train de vous dire que nous devons gémir, mais il ne faut pas se bercer d’illusions.
L’illusion c’est l’inertie du confort hérité.
L’illusion c’est l’inertie de la richesse accumulée et qui disparaît.
L’illusion c’est l’inertie des infrastructures vieillissantes et craquantes de partout dans ce pays mais sur lesquelles nous nous appuyons encore tant qu’elles plient mais qu’elles tiennent.
L’illusion c’est de croire que notre pays va bien parce que nous avons de beaux monuments et de sublimes paysages.
L’illusion c’est de penser encore que les choses vont bien, que la France est un pays riche et que demain sera mieux qu’hier.
C’est faux.
Pour comprendre ce qu’il se passe (seulement une partie de ce qu’il se passe je vous l’accorde), regardez le graphique affligeant ci-dessous et là où se trouve notre pays.
Italie et Espagne font mieux que nous.
N’imaginez pas un seul instant qu’un pays qui ne produit plus rien, qu’un pays qui n’a plus rien à vendre peut s’enrichir.
Chaque année, notre pays, collectivement, s’appauvrit de 80 milliards d’euros qui partent de notre pays en achats à l’étranger de trucs que nous ne produisons plus.
Il n’y a pas de grande économie sans capacité à produire.
Il n’y a pas de grande économie sans une forme d’autosuffisance alimentaire mais également industrielle.
Notre pays est en plein naufrage et ce quinquennat qui s’achève, aboutissement de décennies de gabegies, de gestion calamiteuse, de lâchetés, de compromissions, et de corruption marque le point de non-retour vers l’effondrement de notre nation.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !