D’après une étude du cabinet AlphaValue commandée par Greenpeace, la situation financière d’EDF est plombée par le nucléaire. D’après les conclusions du document les investissements dans le nucléaire, les démantèlements et la gestion des déchets sont trop lourds pour l’électricien français. Pour les militants, EDF n’a pas les moyens de ses ambitions nucléaires et doit fermer des réacteurs.
Le nucléaire est trop cher pour EDF. C’est la conclusion d’une étude publiée par AlphaValue et commandée par Greenpeace. « Dans cette étude, AlphaValue constate qu'EDF sous-provisionne largement les dépenses de démantèlement et de gestion des déchets nucléaires. D'après la fourchette la plus basse retenue par AlphaValue, ce sous-provisionnement est d'environ 50 milliards d'euros. Le bilan actuel d'EDF donne donc une idée trompeuse de l'état de santé financière du groupe » affirme un communiqué de l’ONG environnementale, farouche opposant du nucléaire.
La responsable des campagnes énergies et finances de l’association, Florence de Bonnafos, est allée encore plus loin en affirmant que « si EDF provisionnait les coûts réels de ces dépenses liées au démantèlement et à la gestion des déchets, sa faillite serait déjà déclarée. Ce n'est pourtant pas qu'une histoire de chiffres ou de comptabilité : EDF doit, dès aujourd'hui, mettre 50 milliards de côté. L'entreprise en est tout simplement incapable ! ».
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