OPINION
"Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler." S’il en était encore besoin, cette dépêche de l’AFP émanant du Président himself qui annonce sa rupture officielle avec Trierwieler établit de manière formelle et définitive que les amants vivaient en concubinage notoire… C'est l'aveu qui remet sur le tapis, l’épineuse question de la situation fiscale du couple au regard de l’ISF et del'abus de biens publics.
.
Chers illustres confrères journalistes,
Jusqu’à présent, les intéressés pouvaient compter sur l’impunité (pourtant relative) du Président et la bienveillance des magistrats envers sa compagne : désormais Mme Trierweiler est redevenue simple citoyenne, donc libérée des contraintes de l’Élysée. Pour un joli pied de nez à son ex-concubin, plus rien ne l'empêche de régulariser auprès de Bercy.
Il est de VOTRE responsabilité envers vos lecteurs d’investiguer et de traiter ce dossier dans l’indépendance éditoriale qui vous caractérise… et le respect du code de déontologie de la profession.
Modeste bloggeuse, je vous mâche le travail en attendant le vôtre
Pour les années 2011, 2012, 2013 et 2014, étant en concubinage notoire avec le Président, Valérie Trierweiler devait (et doit pour 2014) faire avec François Hollande, une déclaration conjointe d’ISF - Impôt de Solidarité sur la Fortune – leurs patrimoines cumulés au 1er janvier dépassant de façon évidente le seuil de déclenchement fixé à 1 300 000 €. Dans l'esprit des Français, l'absence de déclaration ISF ajoutée à l'omerta sur leur situation patrimoniale réelle font du couple et de ce président socialiste "exemplaire", le Premier Fraudeur fiscal de France.
Pour mémoire, leur relation a été connue dès 2006, le concubinage officialisé par François Hollande lui-même dans les journaux "people" ou féminins en 2010, le "concubinage notoire" est établi dès l’entrée de Valérie à l’Élysée en 2012 puis confirmé officiellement hier par François qui, ce 25 janvier 2014 via l’AFP congédie sans ménagement sa concubine, annonçant "la fin de sa vie commune" avec sa compagne.
Ainsi, le 13 octobre 2010, parce qu’il "peut comprendre que les Français veuillent mieux connaître la personnalité de ceux qui les représentent" François Hollande se confie au magazine "Voici" : "Chacun sait que depuis plusieurs années, je partage ma vie avec Valérie Trierweiler pour mon plus grand bonheur."
Depuis des mois, la toile bruisse d’exaspération et d’impatience face à l'hypocrisie généralisée, attendant les réponses à ses questions :
- Pourquoi le candidat à la présidence François Hollande n'a-t-il pas "certifié sur l'honneur sincère et exacte" sa situation patrimoniale contrairement à l'obligation qui lui était faite ?
(Un vide sidérant)
- Comment peut-il déclarer un passif de 32 759.77€, au lieu d'au moins un million d'euros de liquidités ?
(Hollande dépasserait-il Cahuzac ?)
- Comment se fait-il que "rien n'a changé" entre 2012 et 2014 alors que l'indemnité présidentielle est de l'argent de poche ?
(Hollande, payez enfin votre ISF avec Trierweiler ou fuyez !)
- Pourquoi la SCI "La Sapinière" au capital social de 914.694.01 € toujours gérée par François Hollande et Ségolène Royal n'apparaît nulle part dans ses déclarations ?
(Preuve pour "La Sapinière")
- Pourquoi cette opacité sur le patrimoine immobilier de Valérie Trierweiler à l'Isle Adam, à Verville ... et pourquoi faire croire que la journaliste est une "pauvrette" ?
(Le carrosse de Trierweiler transformé en citrouille n'exonère pas Hollande de l' ISF !)
- Comment le Président peut-il laisser une "collaboratrice bénévole du service public de la Présidence ou du Président (...) qui participe à l'exercice d'une mission relevant de l'intérêt général" (définition du Parquet) utiliser pendant 19 mois les fonds publics pour s'octroyer un cabinet d'experts en communication puis la virer brutalement contre son gré pour raison "privée" et ses "actions" gommées du site de l'Elysée ? Celles-ci avaient-elles si peu d'importance ?
(Plainte contre Trierweiler : Xavier Kemlin fait appel de ce déni de justice)
...
Restée confidentielle sur les réseaux sociaux, ouverte et argumentée avec précision, une lettre aux parlementaires -ICI- en vue de la destitution de François Hollande pour "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat..." conformément à l’ article 68 de la Constitution recueille déjà plus de 5400 signatures. La plongée de la côte de la popularité réelle du président accélère harmonieusement le rythme des adhésions...
La colère gronde.
Jusqu’à présent cela semble ne déranger personne dans la presse, ni à Bercy, ni dans les états-majors des partis politiques…
Il est grand temps, Mesdames et Messieurs les journalistes, de vous mettre sérieusement au travail pour faire éclore la vérité dans un seul souci de clarification.
D’avance merci, au nom de tous les Français qui vous observent et comptent sur votre professionnalisme pour être informés et non manipulés : ce temps est révolu depuis le développement de la blogosphère et les 75% de Français connectés.
©Calculette, bloggeuse parmi les bloggeurs
pour revolte.exprimetoi.com