Malgré la hausse du chômage, il reste des motifs d’espoir

Cropped Favicon Economi Matin.jpg
Par Arnaud Lacheret Modifié le 29 novembre 2022 à 10h11

La courbe n’est pas inversée, et alors ? Depuis quand est-on obligé de croire ce que disent nos gouvernants ? Dans le déferlement médiatique sur la promesse non tenue du Président de la République, aucune voix ne s’est élevée pour faire remarquer que le gouvernement ne pouvait pas grand-chose à la situation, mis à part quelques mesures de traitement social du chômage.

Ce qui crée de l’emploi, ce sont d’abord les entreprises et leur capacité à innover et force est de constater que les choses ne vont pas si mal. Lorsque l’on entend certains patrons indiquer que la France est un paradis fiscal pour la recherche et le développement, lorsque l’on observe le taux de création d’entreprises chez les jeunes diplômés, on se dit que les motifs d’espoir existent, mais que se tourner vers l’Etat est totalement dérisoire, au pire, il s’agit d’une lubie médiatique.

A ce titre, le tournant libéral de François Hollande visant à desserrer le carcan fiscal autour des entrepreneurs et la nomination comme conseiller d’un proche de l’ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder ne peuvent être que des mesures salvatrices. L’Etat providence à la française n’est pas vraiment en danger, mais enfin, les gouvernants s’aperçoivent que c’est en en faisant moins que les énergies vont se libérer.

Le fait que le libéralisme ne soit plus une insulte, en tout cas que certains de ces codes soient appliqués est la véritable bonne nouvelle sur le marché du travail. Monsieur le Président : et si vous deveniez un vrai réformateur en laissant l’économie fonctionner ?»

Laissez un commentaire
Cropped Favicon Economi Matin.jpg

Responsable pédagogique du programme Bachelor, Professeur de droit à l'IDRAC et Attaché auprès du Directeur Général.

Aucun commentaire à «Malgré la hausse du chômage, il reste des motifs d’espoir»

Laisser un commentaire

* Champs requis