Jean-Marc Ayrault vient d’annoncer le 24 Janvier 2013 un abaissement de la durée de travail nécessaire pour que les travailleurs les plus précaires puissent bénéficier d'un certain nombre de prestations sociales.
C'est lamentable, inconscient, digne d'un Gouvernement anti-gestionnaire.
Nous accumulons les déficits, les dettes depuis 39 ans et par ce biais l’état veut certainement encore en rajouter. Distribuons, distribuons, ajoutons des impôts des taxes, diminuons les prestations Sécu et autres plus nécessaires. Nous sommes déjà un des peuples les plus assisté du Monde, mais depuis bientôt deux ans, nous allons devenir des super assistés, des dépendants du système.
Alors que depuis des mois, le Gouvernement nous annonçait qu’il allait maîtriser les déficits, qu’ils diminueraient fortement cette année, une information en Décembre 2013, presqu’en catimini, nous faire part qu’au lieu de diminuer, il avait augmenté de 2,9 Mds à 74,9 Mds au lieu des 72 Mds prévus.
Comme explications, des dépenses supplémentaires non prévues et des rentrées fiscales en moins. Il faut bien essayer de se justifier comme on peut !
Ce déficit était de 69,6 Mds en Mars 2013, 72,6 Mds en Mai, 80,8 en Septembre et donc 74,9 Mds en Novembre, ce qui représente un peut plus de 4,1% du PIB. La dette quant à elle a atteint les 1900,8 Mds à fin Septembre, en augmentation de 4,6 %. Nous ne sommes pas prêt de rembourser notre dette sans emprunt, car comme chacun le sait et surtout les ménages, il faut gagner plus qu’on dépense pour se débarrasser de ses dettes.
Tant que ce Gouvernement n’a pas compris que c’est la richesse qui manque, nous ne reviendrons jamais en équilibre surtout si nous n’arrêtons pas de faire des cadeaux sociaux sans en avoir les moyens.
Il est vrai que la période des échéances électorales arrive, il faut soigner son électorat. C’est cette démagogie politique qui nous a entraînés depuis 39 ans dans la situation que nous connaissons aujourd’hui. Elle ne risque pas de s’éteindre tant que les Gouvernements n’auront pas compris que c’est par l’enrichissement que nous pourrons reprendre le chemin de la croissance, donc une augmentation du PIB, sans nécessairement diminuer les dépenses.