Q1 : Souhaiteriez-vous qu'Emmanuel Macron ait plus ou moins d'influence au sein du gouvernement ?
• Plus d'influence : 51 %
• Moins d'influence : 34 %
• NSP : 15 %
1 Français sur 2 souhaiterait qu'Emmanuel Macron ait plus d'influence au sein du gouvernement
Petit-à-petit, Emmanuel Macron gagne du terrain au gouvernement et dans l'opinion. Pour un jeune ministre, entré dans la lumière gouvernementale il y a peu, et dont les premières sorties médiatiques furent considérées comme des impairs, ce résultat est plus qu'encourageant. Souvent caricaturé, Emmanuel Macron est en train d'engranger les points d'une stratégie de communication fondée sur l'omniprésence. Son premier atout est d'incarner le renouvellement : il a pour lui d'être jeune et il en tire les bénéfices, comme la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem ou encore la ministre de la Culture Fleur Pellerin. Une autre de ses bonnes idées est de s'être saisi de la préparation d'une loi qui est une offensive tout azimut : les sujets sont nombreux et divers, ce qui multiplie les opportunités de parole. Enfin, il sait occuper le terrain médiatique avec un tempo d'annonces ou d'initiatives qui lui donne la main sur l'agenda. Ne lui reste plus qu'à séduire et convaincre les 15% d'indécis.
Q2 : Qui, selon vous, est responsable de l'absence de résultats du pacte de responsabilité ?
• Le gouvernement : 29 %
• Les entreprises : 19 %
• Autant l'un que l'autre : 51 %
• NSP : 1 %
La moitié des personnes interrogées considère que gouvernement et entreprises se partagent la responsabilité de l'absence de résultats du pacte de responsabilité...
Le populaire Emmanuel Macron a du pain sur la planche. Dans son nouveau bras de fer avec le patronat, il doit mettre au service du gouvernement la confiance que lui accorde, à priori, une partie de l'opinion. Il y a un an, François Hollande annonçait le Pacte de responsabilité et aujourd'hui, presque un tiers des Français considèrent que le gouvernement est responsable de son échec. Si on y ajoute la moitié de ceux qui pensent qu'il est autant responsable que les entreprises, c'est un mauvais score.
C'est le signe de deux échecs :
• celui de la stratégie actuelle qui vise à faire du MEDEF et de son Président un bouc émissaire. Les Français ne le voient pas ainsi ;
• celui d'une méthode, brandie comme une preuve du changement par l'exécutif : la méthode Hollande fondée sur la co-responsabilité ne convainc pas. Elle aboutit à une perception cruelle : celle d'un co-échec.