Expatriation : Dubaï accueille 3 nouveaux Français par jour

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Par Rédaction Modifié le 16 décembre 2016 à 7h33
Dubai
cc/pixabay - © Economie Matin
15 00015 000 Français vivent à Dubaï.

Les Français, vous le savez, sont friands de nouveaux horizons : 1,68 millions de nos compatriotes vivaient hors du pays en 2014. Une destination attire en particulier : Dubaï.

Une destination prisée

15 000 Français habitent aujourd’hui à Dubaï. Et la tendance n’est pas prête à s’inverser : le Consulat de France dans cet émirat du Golfe Persique enregistre tous les mois 100 nouveaux résidents hexagonaux. À point que les Français sont devenus aujourd’hui la deuxième population d'origine européenne, après les Britanniques.

Alors, pourquoi cet attrait ? D’abord parce que l’économie Dubaïote affiche une belle croissance aux alentours de 13 % par an. Les opportunités de travail salarié ou de création d’entreprise sont nombreuses dans le bâtiment et les services. Les Français ayant choisi d’établir leur société dans l’émirat se réjouissent d’un retour sur investissement bien supérieur à celui qu’on peut espérer en Europe. Dubaï attire en effet surtout des jeunes : 75% des Français y ayant élu domicile ont moins de 40 ans.

Un environnement correct ?

Au-delà des plages et d’un soleil qui brille tout l’année (même si cela peut être un désagrément, car les températures atteignent 50 degrés en été), une chose est particulièrement appréciée des expatriés : l’imposition zéro. En effet, à Dubaï, il n’y a ni impôt sur le revenu, ni impôt sur le patrimoine, ni taxe sur le chiffre d’affaires, ni sur le profit, ni charges sociales. Chaque dirham de salaire ou de bénéfice qui entre sur votre compte bancaire vous appartient.

Mais comment l’État fait-il alors, s’il ne perçoit pas d’impôts ? Il faut savoir qu’à Dubaï, le système de soins n’est pas gratuit : l’achat d’une assurance s’avère incontournable. Les véhicules doivent être enregistrés tous les ans, acte qui s’accompagne de l’achat d’un timbre fiscal. Et les parkings, bien que peu chers, sont toujours payants. L’enseignement public est réservé aux Émiriens : les expatriés ont le choix entre 150 établissements d’enseignement privé, dont le Lycée Français International Georges Pompidou et le Lycée français international de Dubaï. Vivre à Dubaï vous épargne donc l'obligation de partager vos revenus avec l'État, mais un bon nombre de choses devront être payées de votre poche.

L’endorado des entrepreneurs

Pour beaucoup de Français souhaitant domicilier leur activité dans la région, Dubai s’avère un excellent choix. Grâce à sa situation géographique d’abord : l’émirat, très bien desservi par les compagnies aériennes, se trouve sur un véritable carrefour entre l’Afrique de l’Est, le Moyen-Orient et l’Asie de l’Ouest. Ensuite grâce au caractère international de Dubaï : les expatriés représentent 88 % de sa population.

Enfin, mais l’avantage n’est pas des moindes, parce que Dubai permet de fonder sa société sans l’obligation de prendre un associé local. Vous êtes donc libre de transformer ou de cesser votre activité à votre guise. Plusieurs types d’activités peuvent être cumulés au sein d’un même établissement, et des actifs (mobiliers ou immobiliers) peuvent être détenus par la société. Si vous décidez de vous consacrer à l’activité d’import-export, aucun droit de douane ne sera dû.

Pour profiter de tous ces avantages, il faut opter pour le régime de société en zone franche. Seul point noir du tableau : les démarches administratives sont longues et compliquées dans l’émirat. Toutefois, de nombreux consultants et juristes sont là pour vous prêter main forte. Il suffit de saisir Implantation-Dubaï dans un moteur de recherche pour s’en rendre compte.

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